Au bord du gouffre, ou déjà ou fond du gouffre ?
Selon le ministre du Budget Eric Woerth, invité du grand jury RTL-LCI-Le Figaro, le déficit public de la France atteindra entre 7 et 7,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2009, et sera « probablement » équivalent en 2010.
Une annonce alarmiste pour « justifier » des mesures drastiques ? Si seulement …. Car nous pouvons d’ores et déjà prévoir de devoir nous serrer la ceinture … et ce d’autant plus que les propos de ministre semblent être on ne peut plus proche de la réalité.
Selon Eric Woerth, le montant sera en 2009 de « 140 milliards d’euros ». Une déclaration confirmant les premières estimations révélées mardi faisant état d’un déficit « probablement » au delà des 6% du PIB en 2009.
Rappelons que le gouvernement tablait jusqu’à présent – officiellement – sur un déficit de 5,6%. La crise financière – qui a certes des impacts certains sur l’état des caisses du « royaume » – peut difficilement être la cause de tous les maux ….
Tentant de justifier autant que faire se peut les mauvaise performances de la France, le ministre a tenu par ailleurs à ajouter que l’Angleterre devrait afficher un taux proche de 10%, l’Espagne aux alentours de 10%, et les Etats-Unis aux alentours de 12%.
Une annonce qui intervient au moment même où le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet vient de redire que la reprise de l’activité dans le monde devrait intervenir dans le courant de 2010, une situation devant permettre aux pays de la zone euro à renforcer leurs efforts sur les déficits publics.
Soulignant l’importance de ramener la confiance pour relancer la croissance, Trichet a par ailleurs estimé que les pays européens devaient faire dès l’an prochain des efforts de discipline budgétaire.
« Dès 2010 (..) on va voir à nouveau la croissance arriver, il faut commencer l’opération qui consiste à aller progressivement vers l’équilibre » des comptes publics », a -t-il ainsi affirmé.
« A un moment, vous ne pouvez pas augmenter plus, vous ne pouvez plus accumuler de dette. Je crois qu’on en est à ce point là », a-t-il ajouté.
Rappelons qu’en novembre 2008, François Fillon lui-même, tentant de relativiser les choses, affirmait que « l’important » c’était « de ne pas aller beaucoup au delà des 3% » de déficit public. C’était il y a huit mois ….
Sources : AFP, Reuters
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« L’Etat sera aux alentours de 115 milliards d’euros de déficit » et les collectivités locales autour de 140 milliards cette année, a dit Woerth lors du Grand Jury RTL.
Pour autant, l’Etat ne prévoit pas d’augmenter le rythme de suppressions de postes chez les fonctionnaires, maintient la suppression progressive de la taxe professionnelle et n’augmentera pas les impôts, a insisté Eric Woerth.
Alors qu’il devait revoir mercredi 24 juin la prévision du déficit, annoncé à 5,6% en mars dernier, le ministre chargé des comptes de la France a justifié cette nette hausse par la baisse continue des recettes et par les dépenses du plan de relance.
« Le déficit dû aux frais de fonctionnement, c’est très mauvais. Le déficit dû à la relance, c’est différent », a-t-il répété.
Les dernières prévisions de Bercy étaient basées sur une prévision de croissance de -1,5%. Elle sera de -3%, selon les chiffres donnés vendredi par l’Insee. Dans une étude parue fin avril, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait prévu un dérapage à 6,7% du PIB en 2009 et à 8,3% en 2010.
Le finance est la cause de la crise. Et qui est sommé de payer l’addition ? Les travailleurs via la retraite à 67 ans ! Travailler plus pour renflouer plus…
J’avais poster sur la dette recemment sur mon blog.
En une semaine mon article est déjà has been avec un deficit qui passe de 100 à 140 milliars d’euros !
Et Sarkozy il en pense quoi ? Il faut faire appel à l’épargne des francais (lemonde)…