Même les événements violents survenus au Nigeria n’ont pu inverser la tendance. Les cours de brut ont fini en baisse de près de 4% à New York.
Principales raisons d’un tel phénomène : un regain d’inquiétudes concernant la demande de pétrole, qu’un certain optimisme concernant l’état de l’économie mondiale n’a pu affaiblir.
A la clôture, le contrat juin sur le brut léger américain (light sweet crude oil) perdait ainsi 2,28 dollars, soit une chute de 3,89%, à 56,34 dollars le baril. Mardi, le cours du brut avait touché mardi un pic en séance, le prix du baril atteignant alors 60,08 dollars, son plus haut niveau depuis le 11 novembre.
En fin de séance vendredi à Londres, le Brent cédait quant à lui 2,5 dollars (-4,27%) à 56,09 dollars.
Notons que l’appréciation du dollar a également pesé sur les cours.
Pour l’instant, le marché ne semble que peu réagir à la situation au Nigeria, les craintes concernant la demande de pétrole demeurant les plus fortes. Précisons tout de même que le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria, le Mend (Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger), a déclaré vendredi une « guerre totale » suite à des affrontements avec l’armée qu’il a accusée d’avoir bombardé des civils.
Le Mend affirme avoir tué « de nombreux soldats » vendredi alors que les militaires auraient « battu en retraite rapidement ».
Le Mouvement qui avait mis en garde mercredi contre un regain de violences a une nouvelle fois sommé les compagnies pétrolières de quitter la région.
Jeudi, il avait annoncé qu’un « groupe affilié » avait capturé la veille 15 membres étrangers de l’équipage d’un navire, le MV Spirit, dans le delta du Niger.
Le Mend a parallèlement affirmé vendredi qu’un otage avait été tué par une « balle perdue » de l’armée qui aurait attaqué une zone où il était détenu.
Je suis franchement bull sur le pétrole… pour l’instant.
La situation des dernières semaines aurait déjà du faire baisser le pétrole mais rien n’y a fait.
Il semble que le cours ne suive que l’analyse technique, c’est tout.
Depuis ses plus bas à 33$, le cours monte en faisant des petites pauses.
Il ne faut pas oublier que les investissements sont bloqués sur le pétrole faute de rentabilité (pas en dessous de 75-80$ en tout cas) et que l’offre s’amenuise et ne pourra pas faire face à la reprise (d’ici 4 à 10 ans…).
La hausse a cassé une première résistance à 48$.
Un deuxième s’est profilée à 54,7 et qui a été pulvérisée à la première tentative.
La nouvelle à 60$ fait corriger légèrement, un retour à 54 est donc possible.
Autre indicateur de hausse: la presse s’affole et annonce qu’il est imprudent de rentrer sur le pétrole.
Le cours est-il bien valorisé ?
1 baril = 159 litres
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L’eau pourrait être le pétrole du 21 eme siecle
si cen’est déjà fait (Israel/Egypte/palestine)
Oui mais meme sale, elle est en abondance.
Alors que l’huile de roche…
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