Les acteurs du marché des changes s’attendent avec de plus en plus de certitudes à une baisse du dollar dans les prochains mois en raison de la reprise de confiance sur le marché des changes. Dans ce cas de figure, imaginé par la plupart des analystes, les cambistes n’hésiteraient plus à investir sur les devises jugées à risque, notamment la livre sterling et le franc suisse. Dans le même temps, le dollar serait pénalisé par un repli des investisseurs sur le marché des actions, anticipant une hausse des cours. Ce phénomène est déjà perceptible puisque l’euro continue à engranger les gains face au dollar sur le marché des changes.
Après un ajustement technique hier, principalement dû à la publication des mauvais chiffres de la production industrielle en France et en Italie, la monnaie unique européenne a repris à la hausse.
Les espoirs des investisseurs sont grands. Jean Claude Trichet, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, a d’ailleurs souligné quel’économie mondiale est à un tournant. La reprise de l’économie commence à pointer dans de nombreux pays et les investisseurs commencent à se détourner progressivement des valeurs refuges.
Pour autant, Ben Bernanke a voulu relativiser la baisse anticipée du dollar en soulignant que la devise américaine devrait rester encore forte durant les prochains mois, profitant de la vitalité de l’économie américaine, en dépit de la crise, et surtout de la politique très active de la Réserve Fédérale qui s’est engagée dans des mesures d’assouplissement quantitatif et veille à la stabilité des prix.
Christopher Dembik, forex.fr
Je pense qu’on est tout simplement entré dans l’ère de la guerre de la Communication (ie. La Iere Guerre de Communication Mondiale), où chacun essai de montrer qu’il a raison; Apres Helicopter Ben et JC cités ci dessus par CHristopher, à mon tour d’y aller dun verbatim que je trouve moins emprunt d’une certaine pensée lénifiante propre aux Papy Boomers:
AFP
12/05/2009 | Mise à jour : 17:03 | Ajouter à ma sélection
L’Allemagne, engluée dans la récession la plus dure depuis la période de l’après guerre, ne devrait pas renouer avec une croissance positive avant la mi-2010, estime aujourd’hui le président de la Bundesbank Axel Weber