L’Irak n’a pas fini de livrer tous ses trésors. Alors que moult compagnies étrangères tentent actuellement d’obtenir une part du gigantesque gâteau, le groupe d’exploration pétrolière canadien Heritage Oil a annoncé mercredi avoir découvert un important gisement de pétrole dans la région autonome du Kurdistan. Le site pourrait contenir jusqu’à 4,2 milliards de barils de brut.
Selon les estimations fournies par Heritage Oil, le champ pétrolier dénommé « Miran West » contient de 2,3 à 4,2 milliards de barils de pétrole. Suite aux travaux d’exploration, le groupe prévoit toutefois de ne récupérer que de 50% à 70% des réserves en raison de fractures dans le réservoir.
Des forages supplémentaires seront effectués d’ici six à huit semaines, laissant entrevoir une mise en production dès la fin de l’année. Heritage précise que, selon les tests préliminaires, chaque puits creusé pourrait produire de 10.000 à 15.000 barils de pétrole par jour.
Mieux encore, résolument optimiste, le président de Heritage, Tony Buckingham, a affirmé que cette découverte « significative » était de bon augure pour le potentiel de la nappe voisine dite « Miran East ».
La réaction sur les marchés ne s’est pas faite attendre : l’action de Heritage a littéralement bondi de plus de 21% à la Bourse de Toronto, à 9,65 dollars canadiens (8,20 USD). Le groupe établi à Calgary, en Alberta, dans l’ouest canadien, est également coté à la Bourse de Londres.
« Nous nous attendons à ce que les exportations de pétrole à partir du champ Miran commence dans le courant de l’année (…), contribuant davantage au partage des revenus pétroliers entre tous les peuples d’Irak », a déclaré pour sa part le ministre des Ressources naturelles du gouvernement régional du Kurdistan, Ashti Hawrami.
Heritage Energy Middle East, filiale du canadien, a acquis l’an dernier 75% des droits sur le gisement, le reste appartenant au turc Genel Energy International.
L’Irak espère produire 6 millions de baril/jour dans les quatre ou cinq prochaines années, contre 2,2 millions actuellement, a récemment affirmé le ministre irakien du Pétrole.
L’Irak possède les troisièmes plus importantes réserves du monde avec 115 milliards de barils, derrière l’Arabie saoudite et l’Iran.
Notons par ailleurs que les élections parlementaires de la région autonome du Kurdistan auront lieu le 25 juillet prochain, comme annoncé mardi par le président régional Massoud Barzani.
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK) du chef de l’Etat Jalal Talabani et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de M. Barzani ont reconduit leur alliance pour ces élections.
Mais ils doivent affronter cette année de nouveaux rivaux, dont certains issus de leurs rangs.
« Nous nous attendons à ce que les exportations de pétrole à partir du champ Miran commence dans le courant de l’année (…), contribuant davantage au partage des revenus pétroliers entre tous les peuples d’Irak », a déclaré pour sa part le ministre des Ressources naturelles du gouvernement régional du Kurdistan, Ashti Hawrami.
quelle bande de fumiers…
quelle part du gâteau vont toucher les habitants de ce pays ???
des clous ! projetés dans l’explosion de la ceinture du kamikaze… ou une balle « perdue » d’une des nombreuses armées privées que compte le pays.
j’ai en effet particulierement tenu à rapporter cette phrase … pleine de sous-entendus …
Bonjour,
« Le site pourrait contenir jusqu’à 4,2 milliards de barils de brut. »
Si je calcule bien cela fait au mieux 49 jours de consommation mondiale (si l’on part sur une conso à 85 Mb/j). Pour si peu, l’action bondit de 21%. Donc soit on a un gros souci côté production actuellement (et peut-être définitivement), soit quelque chose m’échappe.
Quant à la redistribution des bénéfices aux populations, si la chose était vraie, les africains connaîtraient la prospérité depuis longtemps. La réalité est toute autre.
Effectivemnt , le cours actuel du pétrole fragilise la rentabilité de nouvelles explortaions.
L’offre de pétrole pourrait être conséquente en faisant de gros investissements, notamment ds offshore tres profond et Alaska, hors, à l’heure actuelle, ces travaux ne sont pas rentables
les analystes prédisent une nouvelle flambée du cours du pétrole des que la crise sera passé, par faute de ressources.
Car, les investissements et les projets mettent du temps à être productifs.
ce que signifie , qu’apres la crise, il va avoir un veritable creux de l’offre, le temps de relancer les investissements , qui seront eux de nouveau revenus rentables, suite à la hausse inévitable du cours, que va creer la penurie.
« L’Irak espère produire 6 millions de baril/jour dans les quatre ou cinq prochaines années »
Moi j’espère gagner a l’Euro Millions, ce n’est pas pour cela que je vais y gagner. Leur 2 plus grand gisement sont en fin de vie (Kirkouk, Rumaila) a eux deux ces gisement représente 111 ans d’exploitation pétrolière (c’est à dire qu’ils ont produit pendant 111 années d