Bonjour Elisabeth Studer
Vous écrivez « aucune image de la SNPE ne figure au dossier » en vous référant à des articles parus dans Valeurs Actuelles en 2006, avant la clôture de l’instruction judiciaire.Or, il est aujourd’hui avéré qu’il existe quelques images vidéo fugaces de la SNPE. Elles ont été tournées depuis un hélicoptère de la gendarmerie environ une heure après la catastrophe. La vidéo projetée au début du procès peut être consultée sur Internet à l’adresse suivante: http://www.strimoo.com/video/15256821/AZF-survol-a-13h45-Dailymotion.html
A 01,13 mn on distingue d’abord le sud de l’usine où étaient produits les dérivés de l’hydrazine (MMH, UDMH) puis la zone du phosgène et sa fameuse passerelle (01,19) La caméra montre ensuite la cheminée de la chaufferie et la façade Est du bâtiment. L’hélicoptère qui se dirige vers le nord, survole ensuite la cuve de méthanol et des bâtiments techniques et administratifs qui ont aujourd’hui disparus. On passe alors l’Institut du génie chimique etc
Bien cordialement
J’avais déjà visionné cette vidéo « des gendarmes d’AZF » prises 20 mn à peine après l’explosion.
Le dernier plan cinématographique est remarquablement réussi. Du grand travail de professionnel !
Une cérémonie pour Jean-Luc et Anne-Marie Wilhelm lundi à la SNPE
De très nombreux témoignages d’amitié sont parvenus au siège de la SNPE, chemin de la Loge sur l’île du Ramier, où Jean-Luc Wilhelm travaillait depuis plus de 20 ans et était délégué syndical CGC.
« C’était la mémoire du site » résume une assistante de direction.
Jean-Luc Wilhelm, 55 ans, était responsable des investissements dans cette société qui fabrique entre autres le carburant de la fusée Ariane. Il avait rencontré son épouse sur les bancs d’une école d’ingénieurs à Nantes. Le couple vivait depuis plus de 20 ans à Vieille-Toulouse. Anne-Marie, 53 ans, venait de participer au forum de coopération universitaire BRAFITEC à Rio. Ingénieur chimiste et professeur à l’ENSIACET, elle y représentait cette grande école du campus de Labège. Jean-Luc l’avait accompagnée sur ce voyage d’études. Ces deux brillants scientifiques étaient aussi parents de deux grandes filles de 19 et 21 ans.
Lundi à 15 h 30, un hommage leur sera rendu au siège de la SNPE. « Tout le monde est marqué par cet événement et son côté abrupt et injuste » dit Loïc Leconte, directeur du site toulousain de la SNPE. « Jean-Luc laisse de très bons souvenirs. Beaucoup de gens avec qui il a travaillé, ici ou à l’extérieur, nous ont demandé si l’on faisait quelque chose. Plusieurs ont manifesté le souhait de témoigner. Il y aura aussi des anciens de la SNPE, sans doute des collègues de son épouse, à l’INP ».
COMMUNIQUE AZF -MEMOIRE ET SOLIDARITE
Dans une dépêche datée du 13 novembre l’AFP reprend la position de l’association « familles endeuillées » qui dénonce ce quelle appelle une « dénonciation de mise à l’écart d’une association de victimes » de la catastrophe d »AZF.
Citant l’avocate de cette association, Me Bisseuil déclare « Total a réservé 25000m2 sur le site de l’ancienne usine pour un vaste projet de Mémorial comprenant deux bâtiments de 5000m2 et un espace vert ». En réalité, dans le cadre de la cession du terrain de l’ancienne usine, c’est une parcelle de 5000m2 qui seraient consacrés a l’édification du mémorial de l’usine comprenant deux bâtiments de 120m2.. Voila la réalité des faits.
Depuis 2002, l ‘association « AZF -Mémoire et solidarité » qui regroupe plus de 600 anciens salariés a sollicité de l’agglomération du Grand Toulouse l’aménagement de ce Mémorial de l’usine qui a pour vocation d’entretenir la mémoire d’une activité industrielle qui, pendant 80 ans, a assuré l’emploi de plusieurs dizaines de milliers de toulousains.
Aujourd’hui, l’association de salariés s’étonne et à vrai dire s’indigne qu’à la veille du jugement qui sera prononcé le 19 novembre prochain, au travers une opération totalement étrangère au domaine judiciaire, celle ci soit utilisée pour être interprété comme une « absence d’indépendance de Mémoire et solidarité » à l’égard de Total » au cours du procès.
« AZF – Mémoire et Solidarité » regrette enfin que le rapprochement de sinistrés et de victimes constaté lors de la réunion organisée le 21 octobre dernier par Monsieur Cohen, Maire de Toulouse et Président de la communauté urbaine soit remis en cause. En dépit de cette initiative regrettable et tout en préservant leur projet de Mémorial de l’usine, les anciens salariés contribueront à favoriser la démarche de ceux qui demandent qu’un monument public et unique soit consacré à toutes les victimes de la catastrophe du 21 septembre 2001.
Bonjour Elisabeth Studer
Vous écrivez « aucune image de la SNPE ne figure au dossier » en vous référant à des articles parus dans Valeurs Actuelles en 2006, avant la clôture de l’instruction judiciaire.Or, il est aujourd’hui avéré qu’il existe quelques images vidéo fugaces de la SNPE. Elles ont été tournées depuis un hélicoptère de la gendarmerie environ une heure après la catastrophe. La vidéo projetée au début du procès peut être consultée sur Internet à l’adresse suivante:
http://www.strimoo.com/video/15256821/AZF-survol-a-13h45-Dailymotion.html
A 01,13 mn on distingue d’abord le sud de l’usine où étaient produits les dérivés de l’hydrazine (MMH, UDMH) puis la zone du phosgène et sa fameuse passerelle (01,19) La caméra montre ensuite la cheminée de la chaufferie et la façade Est du bâtiment. L’hélicoptère qui se dirige vers le nord, survole ensuite la cuve de méthanol et des bâtiments techniques et administratifs qui ont aujourd’hui disparus. On passe alors l’Institut du génie chimique etc
Bien cordialement
J’avais déjà visionné cette vidéo « des gendarmes d’AZF » prises 20 mn à peine après l’explosion.
Le dernier plan cinématographique est remarquablement réussi. Du grand travail de professionnel !
Une cérémonie pour Jean-Luc et Anne-Marie Wilhelm lundi à la SNPE
De très nombreux témoignages d’amitié sont parvenus au siège de la SNPE, chemin de la Loge sur l’île du Ramier, où Jean-Luc Wilhelm travaillait depuis plus de 20 ans et était délégué syndical CGC.
« C’était la mémoire du site » résume une assistante de direction.
Jean-Luc Wilhelm, 55 ans, était responsable des investissements dans cette société qui fabrique entre autres le carburant de la fusée Ariane. Il avait rencontré son épouse sur les bancs d’une école d’ingénieurs à Nantes. Le couple vivait depuis plus de 20 ans à Vieille-Toulouse. Anne-Marie, 53 ans, venait de participer au forum de coopération universitaire BRAFITEC à Rio. Ingénieur chimiste et professeur à l’ENSIACET, elle y représentait cette grande école du campus de Labège. Jean-Luc l’avait accompagnée sur ce voyage d’études. Ces deux brillants scientifiques étaient aussi parents de deux grandes filles de 19 et 21 ans.
Lundi à 15 h 30, un hommage leur sera rendu au siège de la SNPE. « Tout le monde est marqué par cet événement et son côté abrupt et injuste » dit Loïc Leconte, directeur du site toulousain de la SNPE. « Jean-Luc laisse de très bons souvenirs. Beaucoup de gens avec qui il a travaillé, ici ou à l’extérieur, nous ont demandé si l’on faisait quelque chose. Plusieurs ont manifesté le souhait de témoigner. Il y aura aussi des anciens de la SNPE, sans doute des collègues de son épouse, à l’INP ».
COMMUNIQUE AZF -MEMOIRE ET SOLIDARITE
Dans une dépêche datée du 13 novembre l’AFP reprend la position de l’association « familles endeuillées » qui dénonce ce quelle appelle une « dénonciation de mise à l’écart d’une association de victimes » de la catastrophe d »AZF.
Citant l’avocate de cette association, Me Bisseuil déclare « Total a réservé 25000m2 sur le site de l’ancienne usine pour un vaste projet de Mémorial comprenant deux bâtiments de 5000m2 et un espace vert ». En réalité, dans le cadre de la cession du terrain de l’ancienne usine, c’est une parcelle de 5000m2 qui seraient consacrés a l’édification du mémorial de l’usine comprenant deux bâtiments de 120m2.. Voila la réalité des faits.
Depuis 2002, l ‘association « AZF -Mémoire et solidarité » qui regroupe plus de 600 anciens salariés a sollicité de l’agglomération du Grand Toulouse l’aménagement de ce Mémorial de l’usine qui a pour vocation d’entretenir la mémoire d’une activité industrielle qui, pendant 80 ans, a assuré l’emploi de plusieurs dizaines de milliers de toulousains.
Aujourd’hui, l’association de salariés s’étonne et à vrai dire s’indigne qu’à la veille du jugement qui sera prononcé le 19 novembre prochain, au travers une opération totalement étrangère au domaine judiciaire, celle ci soit utilisée pour être interprété comme une « absence d’indépendance de Mémoire et solidarité » à l’égard de Total » au cours du procès.
« AZF – Mémoire et Solidarité » regrette enfin que le rapprochement de sinistrés et de victimes constaté lors de la réunion organisée le 21 octobre dernier par Monsieur Cohen, Maire de Toulouse et Président de la communauté urbaine soit remis en cause. En dépit de cette initiative regrettable et tout en préservant leur projet de Mémorial de l’usine, les anciens salariés contribueront à favoriser la démarche de ceux qui demandent qu’un monument public et unique soit consacré à toutes les victimes de la catastrophe du 21 septembre 2001.
petit « rappel » …
L?audience d?hier, jeudi, a d