« …l’AFUB reçoit près de 300 demandes par semaine concernant de telles assignations, soit dix fois plus qu’en septembre dernier. » Concrètement, par « assignation », il s’agit tout simplement des emprunteurs qui, ne disposant ni d’assurance emprunteur, ni de contrat de prêt autorisant des aménagements dans leur paiement, se retrouvent dans l’obligation de trouver un arrangement avec leur banquier en tentant notamment de faire stopper les remboursements pendant une période de deux ans maximum.
C’est légalement possible en se référant à l’article 313-12 du code de la consommation. Il suffit alors de saisir par voie de référé le tribunal d’instance pour éviter de voir son dossier passer à l’étape contentieux…
Il y a forcément du crédit à taux variable et du prêt relais derrière tout ça (et pourquoi pas du chômage aussi) mais heureusement la baisse des taux va venir au secours de ces futurs chanceux… encore que…
On voit surtout l’extrême fragilité financière d’une partie des emprunteurs, sans doute que ce sont d’ailleurs des « récents propriétaires » qui se retrouvent à frapper à la porte de l’Association française des usagers bancaires (AFUB). Reste à savoir si la porte est solide…
Les Echos.fr : « Crédit immobilier : comment anticiper les difficultés de remboursement ?«
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Christophe Yanes