« Montagnes de dettes : la seule possibilité »…

Images_5 Angela Merkel vient de le reconnaitre, les dépenses de l’état sont la seule manière de faire face.
Bien entendu, après, on passera aux choses sérieuses, dévaluations et reprise en main de la création monétaire.
Les dépenses sociales vont exploser. Et il n’y aura pas le choix.
C’est cela ou le retour aux régulations, ou à l’ancienne manière : la guerre.
Hier, on annonçait 693 000 pertes d’emplois aux USA,
Aujourd’hui, 140 000 en Espagne. Cela correspond à pratiquement un million d’emploi/ équivalent US.
Les fonds de pensions US ont perdus plus de 400 milliards cette année.
Seule surnage la sécurité sociale roosveltienne.
La victoire des retraites par répartition est totale.
Clin d’oeil comique : les poulets d’Arizona avaient placés leurs picaillons chez Madoff…

Ils vont certainement beaucoup apprécier la plaisanterie.
En Inde, c’est la panade. Ils viennent de découvrir un Enron local : Satyam.
Pour ce qui est de l’Europe, les deux seuls états qui comptent désormais, en prennent à leur aise :
« Si on peut les obtenir en accord avec Barack Obama, ce sera plus facile mais ce n’est pas une condition sine qua non  « (la prochaine fois qu’ils vont le voir, ils vont demander « qui c’est ? »).
D’ailleurs, un élément vient sans doute mettre du plomb dans la cervelle d’A. Merkel, c’est la nette détérioration de l’excédent commercial allemand.
Sa spécialisation dans la machine outil, lui permettait de voir les choses avec un certain orgueil.
Ses clients sont ruinés, les usines qui ferment n’ont pas besoins de machines.

Sarkozy se découvre Colbertiste, tel Monsieur Jourdain, quand aux délocalisations en Europe de l’Est, il paraitrait que les entrepreneurs-qui-pensent-à-tout, avaient oublié une « petite chose » : le gaz russe.
En bref donc, un retour aux états qui comptent. Pour l’europe, il y en a trois, la France, l’Allemagne et la Russie.

Jeudi 8 janvier 2009

(8 commentaires)

  1. Bonjour,
    jusqu’à quel point l’endettement public massif est-il soutenable ? Cela mène t-il inéluctablement à une dévaluation ? Et comment peut-on envisager de dévaluer l’euro compte-tenu des situations très différentes des pays de la zone euro ?

  2. à insidieuse : depuis qu’on a commencé à recréer de la dette en 1973, la dévaluation s’est installée. Elle est déjà là. Elle ne fera que s’accélerer.

  3. Les Britanniques s’emploieront à saboter
    l’émergence de ce trio Européen,on peut compter sur leur expérience…

  4. à Patrick : ma question ne concernait pas une dépréciation lente, mais plutôt une dévaluation brutale décidée par des autorités monétaires.

  5. Je suis assez étonné par le grand écart idéologique de notre président :
    Dans un premier temps très atlantiste.
    Alors que, maintenant, il se montre pro européen tout en critiquant sévèrement les US.
    Par contre, je ne crois pas du tout à sa volonté de moraliser le capitalisme.

  6. Il faut ne pas confondre le discour et la réalité: dans les faits, sarko le soit disant étatiste n’a rien fait contre l’utra-libéralisme. Il ne s’est pas opposé au rachat du nucléaire english et américain par EDF. Avec sarko, rien ne sert d’ecouter le discour, seuls les faits sont importants!

  7. D’ailleurs comme par hasard il se met a devenir hostile aux états-unis juste au même moment ou obama arrive avec ses plans de relance avec des investissements colossaux! Un président europeen deviendra vraiment etatiste lorsqu’il decidera lui même de sa politique monétaire! Car pour le moment, a part les petits pics de sarko contre la BCE, il n’a rien fait pour reprendre VRAIMENT le pouvoir de battre monnaie.

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