Londres : bailleurs malgré eux.

Images_2 Le grippage des ventes ne fait pas que grimper le nombre de locataires, il fait grimper aussi le nombre de bailleurs réticents, qui viennent louer, » par dépit », et pour éviter la catastrophe économique.
Malgré les baisses de prix admises, les ventes ne décollent toujours pas, alors, la location prend le dessus. Le centre de Londres, notamment, voit ses loyers baisser de plus de 8 %, contre simplement 2 % de baisse pour le pays.
Les gros revenus étaient aussi les gros endettés, et sont aussi beaucoup mis sous pression par les banques, les baisses de revenus, que les autres.
Ils doivent, comparativement, accepter de plus gros sacrifices que les autres, partant sur de plus gros montant.

D’ailleurs, la crise va libérer aussi beaucoup d’immobilier, de l’immobilier commercial.
D’abord les banques. Il était déjà communément admis que le nombre d’agence était souvent trop important pour une activité en chute.
Ensuite, les agences immobilières, qui ont fleuries, enfin, des magasins, que ce soit des chaines, des simples détaillants, des activités de services, vont débarrasser le plancher.
Là, comme dans le marché de l’habitation, les quantités libérées de M2 vont être trop importantes pour être absorbées.
Là aussi, les structures juridiques vont aggraver la crise.
La séparation de l’activité et de la propriété des locaux, si elle sauvegarde le propriétaire, va longuement soctcher le redémarrage, et là aussi, on va essayer de vendre à (trop) bon prix, et après, de louer…

Mardi 6 janvier 2009