Certains sont victimes de l’hyperspécialisation.
Il n’y a rien de pire, pour faire des bêtises.
Aussi, pour faire simple, on peut voir le schéma suivant :
– les transactions immobilières plafonnent ou reculent légèrement freinées par des prix stratosphériques.
– Ce plafonnement entraine la ruine de propriétaires contraints et pressés de réaliser.
– l’onde de choc et les faillites se propagent, en cascade, à l’ensemble du marché.
On atteint le stade de la crise subprime (ou autre suivant les pays).
– les banques sont dans des situations difficiles. Mais on a eu l’impression, un temps de pouvoir gérer la crise.
Les conséquences de la crise du bâtiment désormais :
– le recyclage des gains spéculatifs s’arrête, le marché automobile, est touché.
– la construction régresse aussi, le marché automobile est aussi touché (l’achat immobilier entraine souvent l’achat d’automobile).
– la consommation, en générale, piétine.
Conséquences de la crise financière :
– les mêmes que pour précédemment : tout ce qui repose sur le crédit est touché : automobile et consommation.
– la crise du crédit aggrave la crise de l’immobilier, qui elle même aggrave toutes les tares précédentes.
– Dégrisés, le marché immobilier et ses acteurs prennent conscience du caractère irréel des prix, soit pour le nier et le minimiser (professionnels), soit pour entrer dans une posture d’attente (acheteurs : pourquoi acheter aujourd’hui, ce qui sera bien moins cher demain ?)
Là où les deux crises se rejoignent, c’est que la baisse des marchés immobiliers, automobiles et de consommations, entrainent licenciements, fermetures totales ou partielles d »usines, effondrement de valeurs boursières, et des firmes au bord du dépôt de bilan.
La crise a nourrit la crise et renforce les positions d’attente (Vais-je acheter, si je n’ai pas d’emploi demain ?).
La crise industrielle commence donc.
L’effondrement de la demande en logement et en automobile entraine l’effondrement de la demande d’acier et de matières premières.
A ce stade là, la totalité des firmes industrielles sont en position de faire faillite, tôt ou tard.
Le seul qui puisse inverser la tendance, c’est l’état.
Il est là pour ça, il est fait pour çà, pour les situations de catastrophes.
L’oligarchie qui dirige banques et entreprises veut aussi être sauvée.
Elle a envoyé balader l’état précédemment et se s’est considérablement enrichie en achetant ses biens à prix bradés, mais cela arrive à son terme.
Elle s’est elle même considérablement endettée, et ses contreparties s’effondrent.
Elle doit brader à son tour… Beaucoup de fortunes ont baissés de 80 %.
A ce stade là, la crise économique peut se transformer a tout instant en crise politique et sociale…
Samedi 3 janvier 2009
eh beh, vivement que la crise politique et sociale se manifeste en France car pour l’heure nos politiques s’en tapent
tout a fait d’accord. ajoutez donc les risques geopolitiques : les Etats promis à une renaissance etincelante tels que la russie et la chine auront bien du mal à gerer les lendemains qui déchantent pour les pauvres des champs et les nouveaux pauvres des villes. La tentation nationaliste sera vive; recuperer l’Ukraine et Taiwan serait un puissant slogan pour des foules desemparées et des armées faisant face à l’hyperinflation devalorisant leur solde. ( rappelons que le deficit ( sic) de petites filles en chine est tel que, que crois, des dizaines de millions d’hommes sont promis au celibat dans les prochaines années, ressource inépuisable pour une grande aventure militaire …
Mais TOUT est crédit …
Salaires du privé et du public, endettement des ménages et des entreprises, emprunts d’états et de collectivités, … au départ il y a un prêt d’une banque PRIVEE qui exige un intérêt.
Celui-ci n’existant dans l’économie à la signature du crédit, on est dans la plus pure cavalerie. Tout le système actuel créé par et pour les banksters (et leurs laquais) est un Ponzi gigantesque.
Seulement, eux ont encaissé (salaires, bonus, commissions) et ont sécurisé (métaux précieux); vous, nous et les autres, on va bouffer … notre ignorance (crétinerie), doublée d’une naïveté insondable.
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