« Fais nous un sujet défendant les « bienfaits » (même s’ils sont négligeable) du système capitaliste de ces « chiens d’américains »!! ça nous prouverait ton impartialité (si tu le fais) ou tribune politique (si tu ne le fais pas) . » (PS : je n’ai jamais dit que c’étaient des chiens, je l’ai seulement dit pour les banquiers).
Une puissance ne devient pas dominante sans raisons.
On peut incriminer les ressources naturelles, mais ce n’est pas la réponse. Le brésil a des ressources naturelles, il en tire des « cycles » qui retombent bien vite (« ce sera toujours un pays d’avenir » Clémenceau ).
Les USA décollent avec la guerre civile, qui est aussi un affrontement entre deux systèmes. L’un ouvert sur l’extérieur, aristocratique et libre-échangiste, le sud, l’autre, protectionniste, démocratique, le nord.
Les capitalistes de ce temps là, même s’ils ont leur défaut, ont aussi une qualité, ils investissent lourdement, ils sont souvent des visionnaires sur leur segment, ils deviennent des « rois ».
Sentant la fragilité du pays, Lincoln lance aussi des lourds travaux d’investissements, notamment ferroviaires, pour resserrer une union fragile. Obama se veut le Lincoln de son époque, notamment en matière d’investissements d’infrastructures, pour pallier aux tendances d’éclatements.(Et à leur vétusté).
Le protectionnisme permet d’augmenter les salaires, et de développer la demande, même si c’est dans un contexte violent (le 1°mai est resté dans les mémoires).
Il reste d’ailleurs quelque chose de cette culture de la demande.
Même si c’est par l’intermédiaire de l’endettement généralisé, les dirigeants US n’ont pas oublié qu’il fallait que quelqu’un consomme.
Les développements chinois, indiens, brésiliens, se font dans un cadre inégalitaire, ils sont sans doute appelés à se fracasser sur le problème social (malgré ce que l’on dit, les dépenses sociales existent aux USA).
Ils s’appuient sur des exportations, mais pas sur un marché national.
A partir de 1965, et 1969 surtout, le capitalisme américain oublie ce qui a fait son succès, la compétence technique et surtout la vision d’avenir.
A l’investissement physique, succède un « investissement » ?!?!?! papier, qui n’est que de la spéculation.
Le déficit extérieur, à partir de 1971, son aggravation reaganienne, son aggravation clintonienne, puis bushiste, à des niveaux « fun » and « unusual », montre un système économique en déshérence, masqué par la propagande.
Il n’y a rien de comparable, entre l’économie US de 1945, surproductive, industrielle, et celle de 2009, manipulatrice de papier, de propagande et d’hommes politiques.
L’affaiblissement des USA, économique, politique et militaire, renvoie le capitalisme devant ses vieux démons.
Le vieux démon de « qui consomme ? ».
Vendredi 2 janvier 2009
« Le protectionnisme permet d’augmenter les salaires, et de développer la demande, »
A oui, comme les magnétoscopes japonais qui devaient être stockés à Poitiers en 1983.
Le protectionnisme ça marche quand transporter des marchandises est difficile. Et ça marche quand les entreprises locales sont compétitives. Sinon, pourquoi, avec mon super pouvoir d’achat tout neuf, irais-je acheter un produit made in France plus cher. Parce que les autres seraient taxés ? Pas de pb, la contrebande permettra de contourner le problème.
C’est un peu comme les taxes franco-françaises sur les supports de données destinées à protéger les revenus de nos « amis » les artistes : la célèbre taxe pour copie privé. Cela provoque un écart de prix suffisant pour que de plus en plus de monde achète ses supports de données en Allemagne ou au Luxembourg où ces taxes n’existent pas.
Le protectionnisme sera nécessaire si un jour vous ne voulez pas travailler avec les conditions chinoises et leurs salaires.
Vous n’êtes pas qu’un consommateur.
Meilleurs v
Bonne année et meilleur voeux a tous !
Pour le protectionnisme, les chinois ne vous attendent pas :
http://www.latribune.fr/entreprises/services/transport-logistique/20090102trib000327221/alstom-appelle-au-boycott-des-trains-chinois.html
Décréter le protectionnisme, c’est facile. Arriver à faire vivre une économie « protectionniste », c’est autre chose. Faut-il citer tous les exemples historiques ? Protéger ses industries, c’est encore autre chose. Alstom en est un bon exemple. Au fait, qui a sauvé Alstom quand Siemens voulait s’en emparer ?
Le travailleur préfère le protectionnisme puisque cela lui garantit, en principe, un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail, mais en revanche lorsqu’il se retrouve consommateur, il préfère la mondialisation (ouverture des frontières, puisque cela lui garantit, en principe, des prix moins chers ! Alors, quel camp choisit-on ? Quelqu’un a-t-il une réponse…vraiment impartiale ?
Le consommateur est aussi un producteur. S’il cesse d’être producteur, il cesse d’être consommateur.
Le débat n’a pas lieu d’être. Il suffit de voir les balances commerciales.
Au contraire, Pätrick, le débat a lieu quand les élites ne produisent rien (concept de la classe bourgeoise qui dans le cycle de production apporte moins que ce qu’elle consomme) et veulent toujours plus maximiser la consommation ou le capital.
Et qui sont les plus acharnés libre-échangistes sinon ceux que l’on retrouve à la télé pour nous mettre en garde contre le protectionnisme?
« lorsqu’il se retrouve consommateur, il préfère la mondialisation »
Avec quelles conséquences ?
Je viens encore de voir une vanne 1/4 de tour « made in China » littéralement exploser, provoquant un énorme dégât des eaux.
La vanne « made in Italy » (fièrement marquée dessus telle une AOC) a de beaux jours devant elle, avec un prix européen …
La mondialisation et son couple infernal -délocalisation immigration- n’est là que pour fabriquer de la déflation, afin de contrer l’effet terriblement inflationniste de l’escroquerie des monnaies-papier des banksters.
Bravo Jérôme;
Meilleurs v
Si il y en a qui croit encore que la mondialisation n’as été qu’un outils de déflation. C’est que leur propagande mondialiste a bien fonctionné. Car le but de cette mondialisation est juste un moyen d’augmenter les marges bénéficaires.
exemple:
production de chaussures en chine a 1 dollar la paire,disons 2 sortie d’usine. Revendu a 100 euro soit 140 dollar. En fait cela a pour but de faire fonctionner un essemble plus grand de services.
1) transport maritime
2) vente doutils de production + publicité en hausse + émission de credit.
3) prise de TVA + droit de douane par les états revendeur.
4) augmentation exponentiel des bénef et des cours
5) augmentation des service lier aux crédit, voila les seul emploie que l’on a gagner, pour compenser les pertes d’emploie lié aux délocalisations.
Dans ces condition croire que la mondialisation a un effet de déflation, c’est ne regarder que d’un coté du mirroir aux allouettes. Si a cela ont rajoute que pour déplacer toute l’activité d’un endroit a un autre il faut bénéficier de crédit. Ont peux s’appercevoir que la mondialisation est a l’origine même de la crise du crédit. Mais c’est quand même plus facile de faire porter le chapeau a l’immobilier.