Il était une fois des couvreurs et des maçons qui n’avaient d’autres préoccupations que de recruter du personnel face à un carnet de commande rempli jusqu’à ras bord. Ce temps est depuis quelque temps révolu, et désormais ce sont les métiers de finition (carrelage, peinture, revêtement) qui souffrent ou vont souffrir.
Quoi de plus facile, en temps de crise, lorsque l’argent ne coule plus à flot que de faire par soi-même un parquet, les murs de sa chambre…etc. Le principal concurrent du professionnel étant le client lui-même, le professionnel va prendre la crise en pleine face. Solution(s) ?
- Une niche (nouvelle technique – nouveau produit) ! Quelque chose que le client ne pourra pas faire lui même, quelque chose de nouveau ou de peu répandu.
- Rogner sur la marge (d’accord, je sors…)
- Se reconvertir (je suis sorti)
- Faire le dos rond, attendre que cela se passe et profiter de l’excellent bouche à oreille fait par les clients depuis des années (des artisans super, ça existe…)
- What else ? Le développement durable, il parait que cela va cartonner !!!
D’autres idées ?
Christophe Yanes
chercher une nouveau segment de clients: les retraites ages par exemple.
Et le travail au noir qui permet d’eviter de rogner sur la marge.
Mettre a la mode les saunas pour refaire les salles de bains?
J’ai l’impression que c’était déjà le cas avec tous ces gens (de la classe moyenne) qui ont contracté un prêt serrage de ceinture sur une demi-vie.
Il suffit de voir le succès des magasins pour réussir et de ceux ou il y a tout ce qu’il faut.
Ce n’est peut-être pas le cas partout, mais chez moi, c’était plutôt : »désolé, mais j’ai déjà du boulot pour toute l’année ».
Désormais, les artisans vont se retourner vers les particuliers, il y a un paquet de boulot en attente.
Pas un seul nom de marque et pas de pub pour de l’alcool dans ce poste. Que se passe-t-il ?
Les artisans vont souffrir un peu ? Tant mieux, ce n’est pas volé :
Peut être auront ils la main moins lourde lorsqu’il feront des devis.