ça se fait…

Images_3 Il parait que le « re-loup-quingue » (j’ai toujours été doué pour les langues) de cahute, maison, ça se fait de plus en plus.
Moi, ça ne m’étonne pas.
En réalité, c’est une métastase. Et quand on parle de métastase, on parle de cancer. Donc quelque chose, d’à priori, pas sain.
Pourquoi ? Parce que le phénomène, qu’une certaine presse audiovisuelle ou écrite semble découvrir existe de belle date.
En particulier, dans les endroits où la demande, locative ou à la vente, est détendue.
Dans beaucoup de choses, la vente, la recherche d’emploi, il faut se distinguer de la masse.

Ce que ne disent pas les fans du système, c’est que cela crée largement un parc à deux vitesses.
Le parc « mimi-cracra » lui, fait de la figuration.
Mais ce n’est pas tout.
C’est que, passé l’effet de mode, tout le monde s’y habitue.
Le mimi-cracra devient ENCORE PLUS mimi-cracra et repoussoir, et passé l’effet de surprise, les clients deviennent exigeants.
En réalité le « re-loup-quingue », ça fait plus de vingt ans que je le voie. C’est bizarre, dans les régions ravagées économiquement, ça n’a pas l’air d’aider beaucoup…

« Derrière mon loup, j’embrasse qui me plait, me plait, devinez, devinez qui je suis… »

Jeudi 8 janvier 2009.

(11 commentaires)

  1. Je ne sais si c’est l’endroit apropprié, mais quelqu’un saurait-il comment on fait pour se faire virer proprement et sans bavure, mais de telle manière qu’on touche quand même le chomage pdt 2 ans (utile pour se reconvertir vu mon salaires ces dernières années) ? Comment faire pour ne pas trop se faire emmerder par ses chefs dans la periode de pré-avis ??

  2. Bravo Patrick,
    Le premier documentaire de M. Moore « Roger & me » (y a 20 ans

  3. Facile, tu va voir ton chef, tu lui demande de te virer.
    Sinon, tu le previens que tu montes un syndicat dans la boite.
    Sans rire, rends toi insupportable.

  4. Je me suis déja mis sur une liste pour les elections du 22 janvier, mon pré-avis est d’un an… donc j’ai 3 ans pour me reconvertir…

  5. il y a toujours l’abandon de poste (avec ses risques), mais perso ca me fait gerber l’idee qu’on envisage de vivre pendant 2 ans aux frais de ceux qui en chient…

  6. la collectivité paie souvent, là, la dégradation des conditions de travail. Il ne faut pas l’oublier.
    Quelquefois, c’est très lourd le contexte de travail et ravageur, au niveau de la santé.
    La protection sociale paie largement cette dégradation. Il ne faut pas confondre le cout social de la crise, et une quelconque notion de profit.
    Dans d’autres périodes, notamment les années 1960, il n’existait pas cette situation de pourrissement. Dans un cas il y avait lutte social, dans l’autre départs, on trouvait autre chose.

  7. Dans mon service, ça ne trompe pas: ça tourne avec des chinois et étrangers payés par le crédit impots recherche cher à sarko, ils sont prets à accepter n’importe quelles conditions de travail. J’ai goutté à meilleur!

  8. Tu peux demander de te faire licencier pour faute grave, en accord avec ton chef/patron. Tu n’as pas de préavis, pas d’indemnités de licenciement mais tu touches le chomage, que tu as cotisé à hauteur de 6% environ de ton salaire brut par mois.
    Sinon, faute légère qui te donne droit à indemnités etc à hauteur de 10% de tes salaires brut par an à partir de 2 ans d’ancienneté. Mais ça plait moins au patron !

  9. Surtout que chez moi c’est 30% par ans.. enfin bon je vais quand même essayer de me dégoter un autre poste dans la boite avant d’en arriver là, mais ces infos sont très utiles pour faire comprendre à mon chef que ça risque de couter cher s’il n’accepte pas ma mobilité.

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