Terminator contre Congelator, ou la guerre de 10 ans.

Images Certains pensent voir Les USA tenter de sortir de la crise par la guerre. D’autres par des commandes massives au CMI (complexe militaro-industriel).
Pour ce qui est de la guerre, cela fait dix ans que les Zétazunis ont choisis de la faire. Bien sûr, ils choisissent des adversaires aussi faibles qu’ inconsistants.
Le complexe militaro-industriel est gorgé de commandes depuis la présidence Bush, mais le mouvement avait commencé sous Clinton.
Aujourd’hui, le débat évolue. Dans un contexte de crise fort, le budget militaire (le total à 1 000 milliards de $) est devenu trop gros, trop imposant pour être sanctuarisé, surtout que les retours sont inexistants. L’Irak n’est pas pacifié, l’Afghanistan est largement perdu, la Géorgie a pris une branlée express, la Somalie échappe à son emprise…(Et j’ai oublié : etc…)

Le compromis de 1948 est largement mort.
86 % d’augmentation pour rien, pas un résultat.
On peut parler de nationalisation de fait pour certaines firmes ou secteurs.                                      Boeing, sans commandes publiques, est mort.                                                                                        Un « vieil article » (2001), n’a pas pris une ride. En attendant, Donald Rumsfeld qui essayait de remettre de l’ordre dans cet immense bordel du Pentagone est parti, remplacé par Robert Gates, qui se succédera à lui-même, pour la même tâche. La relance militaire n’est plus à l’ordre du jour, et devant l’importance des dépenses, ne pourrait être que marginale. Le complexe militaro-industriel avait été crée pour éviter le retour de la dépression. La dépression est là, le CMI est donc inutile. Certains, de plus en plus nombreux, veulent « geler » les projets, en attendant de remettre de l’ordre. Pour le Complexe, le gel à une conséquence évidente : la congélation. On sait quand on y rentre, mais on peut en sortir quelques milliers d’années plus tard, comme Otzi. Et plus du tout dans un si bon état qu’on y était rentré.

On dit que le marché immobilier américain montre des signes de stabilisation.                                 Comme c’est un bankster (le PDG de Wells Fargo), John Stumpf, appartenant à une classe de paumés qui ne savent même pas ce qu’ils possédent, ce que ça vaut, on n’accordera pas grande importance à la phrase : « les prix de l’immobilier pourraient s’être rapprochés d’un plancher « .On peut le traduire aussi, par :  pt’êt ben que oui, mais pt’êt ben que non aussi, mais des fois que ça chatouillerait, ou pt’êt ben que ça me gratouillerait… On appréciera la mesure, quasi scientifique de l’avis. Les 533 000 personnes qui ont perdus leur job (+ mutuelle + logement) apprécieront, ainsi sans doute que le million qui le perdront en décembre.

Mercredi 10 décembre 2008

(15 commentaires)

  1. Je me souviens d’un reportage sur Arte qui montrait Eisenhower. Ce dernier dénonçait que le danger pour les Etats-Unis que représenterait la création du complexe militaro-industriel.
    Incroyable similitude avec la chute de l’URSS et son effondrement de l’intérieur. (pas de l’extérieur comme l’avait prédit Hélène Carrère d’Encausse, qui n’avait donc rien compris).
    La chute finale n’est pas encore là, mais le risque est grand.
    J’ai retrouvé le texte sur Internet (google eisenhower et complexe)
    Eisenhower et le complexe militaro-industriel
    Dans son célèbre discours de fin de mandat, le président Eisenhower met en garde les

  2. Entièrement d’accord avec toi Patrick.
    Quel est le rapport avec l’immobilier STP?
    Si quelqu’un peut m’aider qu’il n’hésite pas.
    Christophe Yanes je pense qu’il faudrait rebatiser ton blog LE BLOG COMMUNISTE. (elle est bonne, sans rancune)
    Patrick est-ce que tu milites?
    Je pense que se serait bien de le savoir.
    J’ai ma petite idée car tu parles beaucoup trop de révolution (et nous savons tous où cela nous mène..)
    A+

  3. Le général Eisenhower était effectivement un homme politique digne de ce nom : un visionnaire. On n’en fait plus beaucoup des comme ça !

  4. Je suis d’accord avec Guigui, je vote aussi pour le renommer BLOG COMMUNISTE.
    Ca me titillait de l’écrire mais je ne voulais pas être le premier 🙂
    J’ai une petite question.
    Quand les rendements des placements mobiliers et des matières premières se rapprochent de zéro, on se tourne vers quoi??? L’immobilier peut-etre, non??
    PS : Je lis ce blog tous les jours……

  5. « (et nous savons tous où cela nous mène..) »
    C’est qui « nous tous »?

  6. « Communiste », définition : gros mot, terme générique exprimant tout ce qui me fait peur et que je ne veux regarder pas en face; insulte suprême visant à réduire au silence celui qui n’est pas d’accord avec moi.
    Exemple : dans un régime communiste, vous êtes OBLIGES de lire ce blog et d’être d’accord sans réserve avec les idées qu’il défend. Sinon c’est le goulag dans le 9-3 (qui soit dit en passant n’est plus un département communiste !).
    J’ai bon ? 😉

  7. Faut que je cite à nouveau le grand homme américain et grand écrivain Gore Vidal (Kouch-Guigui vaut bien ça) : « Il n

  8. « Communiste » … Comme Sarko el nabo, on aime bien les phrases « chocs », l’effet d’annonce avec un vide abyssal après …
    Je ne pense pas que Patrick remette en cause la propriété privée, entendue comme la conservation du fruit de son travail.
    Travail doit être compris comme production de biens après transformations de matières premières. On peut y mettre les services essentiels : santé, éducation.
    Rappel :
    Communisme: 100 millions de morts au XXème siècle (Russie + Chine + Cambodge + Indochine + Amérique Centrale et du Sud + France avec le massacre de « l’épuration » en 1945 + …)
    (Waàlacasa … attention … 3,2,1, … c’est parti : aboiements, indignations, effroi, stupeur, plujaméssa, izété 6 millioons, pleurs éternels, nauséabond, HALDE, sos (c)rasse isme, licra, droidlom)
    (là-dessus, je mets la mention de bas de post, ou plutôt la profession de foi obligatoire : je crois A FOND à tout ce que m’impose de croire la loi républic-haine, et je me le répète tous les matins)

  9. Dommage, sans le « Kouch-guigui », qui fleure bon la vieille France, celle du 4 février 1934 en particulier, on aurait presque envie d’être d’accord avec vous.
    La forme vous trahit toujours : vos idées seraient-elles si ignobles qu’il faille toujours les enluminer de railleries inutiles pour leur donner un air bienveillant ?

  10. Non ST, je m’amuse tout simplement.
    T’es pas dans le 1000 (et ne le serais jamais sans doute me concernant)
    Je suis plus proche du « Tres » (la guitare à laquelle Francisco Repilado – plus connu sous son pseudo « Compay Segundo ») a rajouté de nouvelles cordes pour en améliorer la sonorité, que d’ignoble facho que tu me crois être.
    Par contre ton avant dernier post est d’une grande classe (j’aurais pu très bien écrire le même)

  11. Au moins, la couleur est franchement annoncée.
    On ne rôde pas derrière le paravent des « principes » 68ards. Ca schlingue derrière ce paravent … Ca schlingue le cadavre décomposé.
    On voit mieux les évènements des années précédentes (en version moins « ignoble ») si on réserve Libé, l’Humanité, le Figaro ou les manuels d’histoire à d’autres usages. Comme je suis à fond recyclage, c’est au WC que je vois la meilleure fonction de chaque page, pas pour la lecture hélas …

  12. « Communiste », définition : gros mot, terme générique exprimant tout ce qui me fait peur et que je ne veux regarder pas en face; insulte suprême visant à réduire au silence celui qui n’est pas d’accord avec moi. »
    C’est marrant comme, parfois, vous pouvez être pertinent.
    Dommage que vous ne vous intéressiez pas à d’autres mots-valises.
    Un exemple.
    Raciste : terme générique exprimant tout ce qui me fait, dont des pans entiers de réalité, et que je ne veux pas regarder en face, insulte suprême visant à réduire au silence ceux qui tirent la sonnette d’alarme , afin de jouir en paix de sa bonne conscience achetée sur l’avenir des autres.
    Il y aussi « extrême-droite » (on remarque que personne ne se revendique ce titre, c’est toujours une accusation, une étiquette que l’on colle, contrairement à communiste par exemple), « nauséabond », « dérapage », « tendancieux », « vigilant ».
    Bref, tout ces mots qui sidèrent le débat.
    Ce sont de sortes de tapis-mots sous lesquels on dissimule des tas énormes de poussière en déclarant « la maison est propre. »
    Non, la maison n’est pas la propre, et les gens qu’on paie pour tenir celle-ci en ordre mentent et accusent ceux qui voient la poussière sous le tapis.
    Encore un effort ST.

  13. Je trouve qu’il y a des gens qui se prennent trop au sérieux ici et qui font des grandes phrases fatiguantes à essayer de comprendre en fin de soirée.

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