Un jour, François-Marie Arouet, Voltaire de son nom de plume, eut une altercation un nobliau de fort beau gabarit.
Il le défia en duel, mais, comme lui même n’était pas noble, Le chevalier de Rohan, pour le punir de son outrecuidance le fit bâtonner par ses laquais.
Au lieu de remercier ledit pour l’attention qui lui avait montré et l’honneur qui lui avait fait, lui qui n’était qu’un excrément, il en tira une diatribe vengeresse :
« Je remonte très humblement que j’ai été assassiné par le brave chevalier de Rohan assisté de six coupe-jarrets derrière lesquels il était hardiment posté. J’ai toujours cherché depuis ce temps-là à réparer, non mon honneur, mais le sien, ce qui est trop difficile
