Et le Canada, Tabernac ?

Canada « Le Canada ne semble plus immunisé contre un repli généralisé  du marché de l’habitation malgré un début d’amélioration de l’accessibilité à la propriété  » . C’est comme ça que la bas, ils appellent la baisse. (je suis bon en canadien, quand même !).
Pour parfaire l’analyse : ça baisse, malgré la baisse. Lumineux. Ils ont aussi un mouillart, planqué sous la moquette.
Mais, confiance, tout va bien quand même !
 » Plusieurs des facteurs ayant déclenché l’effondrement                     des marchés immobiliers américains sont soit inexistants, soit beaucoup moins importants de notre côté de la frontière. »
Faut dire qu’avec une frontière naturelle aussi bien établie, le Canada ne risque absolument rien, la preuve, c’est qu’ils n’ont pas été concerné par le nuage de Tchernobyl (la police montée était sur les dents).
Pas de surrendettement (de 31.4 % des revenus à 52 % respectivement pour les appartements et les maisons à deux étages), avec des taux pareils, on le comprend…

Les provinces d’Alberta et de Saskatchewan ont éclatés la bulle en premier (2007), comme le prix de l’énergie et des matières premières s’est effondré au 3°trimestre 2008, on peut s’attendre à un massacre de ce côté là.
Colombie, Ontario et Québec ont baissé en 2008, l’Ontario est très dépendant de l’industrie automobile US, sa proximité avec Detroit explique cette symbiose.
L’Ontario risque donc aussi, des jours difficiles.
Manitoba et régions de l’Atlantique sont encore sur la crête. Pour le Manitoba, vu ses ressources et sa situation géographique, le futur est déjà certain.

Mais, on peut être rassuré, c’est officiel, le marché Québécois ne s’effondrera pas !(Moi, déjà, rien qu’un titre comme ça, ça me flanque les jetons).
Le Canada, en voie de désindustrialisation et victime d’un syndrome de substitution des exportations industrielles, par des exportations de matières premières, n’a, malgré les dénégations, aucune chance d’échapper au sort de son voisin américain.
Leurs économies sont trop étroitement liées, notamment en matière automobile pour échapper au sort commun, et le phénomène de colonisation a été trop profond.
Bien sûr, malgré ce que l’on dit, il est hautement réversible, mais cela prendra du temps.
La prise de contrôle, par le Québec dans les années 1960, de sa production électrique, prouve, s’il en est besoin, que tout est possible.

Dimanche 28 décembre 2008

(7 commentaires)

  1. Je suis favorable au rattachement du Québec à la France.
    Si la sphére anglo-saxonne explose, autant en profiter.

  2. @three piglets
    A supposer que le Quebec soit a vendre, je doute que la France ait les moyens de se l’offrir. Ce qui n’est pas si grave que ca car je doute que ce soit une bonne affaire. Caribou de bonsoir il est Difficile de construire une economie sur des chanteuses gueulardes et du jus de poteau maudit calice…

  3. Pourquoi on l’achèterai?
    On fait deux référendum (vous savez, ce genre de truc que nos élites ne respectent pas, tout en s’auto-proclamant démocrates), si il y a deux oui, on récupère le Quebec.
    Pied de nez historique aux anglo-saxons.
    Et par la même occasion , on démembre la Belgique, deuxième pied de nez.

  4. Les deux référendums doivent avoir lieu le même jour et porter sur le même texte, à la virgule près : ça évite les contestations rétroactives, ou, tout du moins, ça les sape par avance.

  5. Certain canadiens pensent annexer le Groëndland, qui cherche à se libérer de l’Europe! Géographiquement, cela se justifie!…Puis l’Iceland en faillite, puis…

  6. @Three piglets
    Quand les Québécois parlent de toi dans leurs chansons, ils chantent ces paroles
    « Ils sont fier d’être des maudits français » et ils ont bien raison…….

  7. Le jour où les Québécois rigolerons du français moyen…
    Regardez vos hôpitaux au lieu de disserter sur les chalets du Québec.

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