SeLoger et PAP dégringolent également

Descentepochetteavant Pour faire suite au billet de Patrick. J’appellerai cela une uniformisation dans le lissage des différents indicateurs visant à officialiser une baisse généralisée (ouf !). Certes, « dégringolade » est exagérée, j’utiliserai plus, pour ma part, le terme de… baisse (sans adjectif). Quelque soient les différentes méthodes de calcul utilisées par ces différents vendeurs en immobilier, quelque soient les biais, les décalages, les filtres, les je ne sais quoi, il n’est plus possible d’indiquer une tendance à la hausse. Paris, Marseille, Lyon, Troufilly les oies, baissent et vont baisser. Alors, oui, c’est vrai, les prix ont pris (ça c’est du style)  140 % en dix ans, et alors ? Il ne faudra pas une baisse de 140 % pour revenir au même niveau qu’il y a dix ans (qui est bon en pourcentages ?) et de toute façon je n’y crois pas personnellement.

Sauf que, à force d’entendre trimestres après trimestres que les prix s’effritent, l’investisseur lambda n’investira plus (conséquences dramatiques), le primo restera en location et le vendeur vendra, pendant longtemps. Il n’y a rien de pire que la lente descente car elle dégoûtera la nouvelle génération de primos potentiels voyant leurs aînés avec des biens qui se dévalorisent. La baisse va durer longtemps, plusieurs années (la précédente baisse avec moins d’excès n’avait-elle pas durée 6-7 ans ?).

Capital. fr : « ( SeLoger) Immobilier ancien : la baisse des prix s’accentue depuis la rentrée« 
Boursier.com : « ( PAP) Immobilier : coup de pompe confirmé« 

(9 commentaires)

  1. Pour effacer une hausse de 140 %… il faut une baisse de 58,33 %. Sans tenir compte de l’inflation lors de la hausse, ni lors de la baisse…

  2. pitié, je voudrais juste qu’il baisse de 140% parce que j’étais trop con de pas avoir acheté à l’époque et puis je me suis entêté quand ça a monté de 10%, puis encore plus quand ça a pris 20% , puis je me suis énervé quand ça a pris 30%… à 60% j’étais lecteur de ce blog et me défoulait… et puis tout ensemble on a mangé not’ chapeau.
    Pitié le marché juste une p’tite baisse de 140% et puis j’achète et là ça peut remonter de 140% au rapidement qu’tu veux!

  3. Bernard, un baisse de 140% signifirait qu’on te donnerait la maison gratuitement + une forte somme en liquide lol 🙂
    Sinon je profite de cet article pour vous copier coller la conclusion d’une interview de ce mois de l’économiste Jacques Friggit qui je pense à tout bon :
    Aujourd’hui, « je ne vois pas pourquoi le prix des logements ne rejoindrait pas sa tendance longue, ce qui implique une baisse de 40 % du prix de l’immobilier à revenu constant », poursuit Jacques Friggit.
    Rejoindre cette tendance long terme peut se faire de deux manières : lentement, par une stagnation durant quinze ou vingt ans du prix des logements en monnaie courante tandis que les revenus augmenteront, ou rapidement, à la vitesse à laquelle les prix ont quitté leur niveau de long terme depuis 2000. « Le scénario le plus probable est une baisse de 30 % à 40 % qui prendrait entre cinq à sept ans, estime Jacques Friggit. Les prix peuvent même descendre 10 % en dessous de leur tendance à long terme », 10 % représentant la bande de fluctuation jugée normale. Un scénario plus rapide, sur quatre ans, lui semble moins probable car il signifierait un effondrement à l’américaine (- 10 % par an).
    Quant à la pénurie structurelle de logements en France, invoquée comme un frein à une possible crise par les promoteurs, « quarante-cinq ans de données ne mettent en évidence aucune corrélation claire, objecte Jacques Friggit : la baisse des prix n’est pas forcément engendrée par des stocks d’invendus chez les promoteurs ni par une offre excessive de logements. En revanche, l’autocorrélation est forte : si le prix des logements varie plus vite que sa tendance de long terme durant douze mois, il est probable qu’il en soit de même au cours des douze mois suivants ». En d’autres termes, une fois enclenchée, la baisse n’est pas près de s’arrêter.

  4. page 26 dans les Echos du 5/11/2008
    Le prix de logements dans l’ancien pourrait baisser de 40%
    Ce qui veut dire que plus un seul banquier (qui lisent tous « les Echos ») ne fera crédit sans un apport personnel de 40% !!!!
    afin de ne pas prendre de risque en cas de saisie.
    (moi je pense plutôt -60 à -80% par effet de crise)

  5. ça depend de ce que l’on veut acheter.pour moi,certains produits »rares » « à fort potentiel »ne valent que 10%.en effet pour la hausse ,c’etait l’offre et la demande qui justifiais le prix.aujourd’hui un type qui a un credit relais,me vend sa bicocque 10% du pris demandé et il peut ainsi arreter de chauffer une maison vide et ne paieras plus les taxes de propriété.c’est gagnant:gagnant.de plus il ne risqurea pas de perdre en bourse puiqu’il dera deja ruiné.plus belle la vie.attention il faut prendre ceci au premier degré,je ne plaisante pas avec les choses serieuses.

  6. Même dans la pire des situation ils vont nous dire que c’est toujours le moment d’acheter. Sauf que si tu achètes maintenantr et que pour divers raisons tui dois vendre dans 2 ans tu vas pleurer.
    J’en connais un qui a acheté en 2006 et aujourd’hui il n’arrive même pas à le vendre au dessus du prix qu’il l’a acheté. A ce prix quasiment aucune visite. Il ne sait toujours pas à combien il va partir.
    Et pendantr 2 ans il n’a payé que des intérêts d’emprunts + des taxes foncières + des charges énormes de copropriété + les frais de notaires. Bref une très mauvaise opération. Des pertes énormes.
    Ceux qui veulent vous faire acheter en ce moment sont ceux qui n’achèteraient surtout pas.
    J’attends des prix bien plus réalistes par rapport à la réalité des salaires et du contexte de récession qui nous attend.
    -50% c’est pour bientôt et c’est mon dernier mot.

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