Tout d’abord, ici, nous avons le point de vue Grolandais.
Mais on peut faire quelques projections sur les conséquences de la crise à moyen terme.
Les crises vont être couplées et n’entraineront pas de découplage. A savoir qu’une crise US est couplée à ses meilleurs couillons de fournisseurs partenaires commerciaux, à savoir, Chine, Japon, Allemagne, émirats.
Les paradis fiscaux sont sur la sellette, comme un certain nombre d’états. Dans les paradis fiscaux sont entassés un nombre phénoménal de milliards, c’est là aussi qu’ils sont perdus (emprunteurs et prêteurs également en faillite).
Après pareil affaiblissement, ils seront supprimés sans douleur, parce que morts de leur belle mort.
Un certain nombre de pays vont souffrir en Europe énormément. Suisse, UK, Espagne, Irlande. Ils ont en commun la liquidation des stocks or, la bulle immobilière, une industrie réduite, et des placements hasardeux.
Là aussi, emprunteurs et prêteurs en faillite conjointe. C’est le sort de la monnaie-dette.
Dans leur projection à 2025, les américains se mentent. Ils prétendent qu’il n’y aura pas d’émergence européenne.
Or, la réémergence européenne a déjà eu lieu, sous nos yeux.
Il faut la voir, comme elle est, extra-communautaire.
Cette structuration du continent, elle va se faire sur un axe Paris-Moscou.
C’est la réactivation de l’alliance franco-russe de 1894.
L’Union européenne, brille par son absence et vit une époque de fracturation.
La zone euro recouvre mal des pays aux économies diverses.
On compare la crise, né en 2007, à la grande dépression de 1873.
Rien n’est plus faux. C’était l’époque de l’étalon-or, on s’y cramponna.
On ne s’y cramponna guère en 1932.
La crise de 1873 était née, elle aussi d’une bulle immobilière, les conséquences en France en furent la commune. La crise ne touchat la France qu’en 1880. Le pays était en période de reconstruction et l’argent public ne manquait pas (l’emprunt pour l’indemnité de guerre de 5 milliards avait été couvert 12 fois).
Aux Zétazunis, la crise mis fin à la prospérité nordiste née de l’économie de guerre.
L’échec de la « reconstruction » des états du sud se termina par l’abandon de ces états à ses anciens cadres confédérés et au développement d’une « sécession larvée », beaucoup plus durable.
La bulle immobilière s’arrêta aussi dans le sud cette année là. Mais, globalement, le sud souffrit moins de la crise.
Les habitants avaient été rendus méfiants par le papier monnaie, les obligations confédérées, les profiteurs de guerre (sclawags et carpet-baggers), fuyaient l’endettement et travaillaient comme jamais ils ne l’avaient fait avant guerre, et leur épargne, c’était des pièces d’or…
Mais, c’est dans les entreprises que la différence est la plus criante. Elles ont flambées les milliards et à la différence des « barons voleurs » du 19° siècle ne disposent guère de liquidités importantes.
Rockfeller, d’ailleurs ne les dépensaient peu ou pas, il rachetait (au plus bas) par échanges d’actions.
L’étalon or, comprenait, à cette époque, une donne contra-cyclique certaine.
les mines exploitées, en utlisant le procédé du cyanure à partir de 1890, virent leur production s’envoler.
Dimanche 23 novembre 2008