(30 commentaires)

  1. Encore une fois un comportement logique de l part de nos décideurs. Ne pas avoir négocier les prét des sur-endetté américains nous a lancé dans la crise. Maitenant qu’il refuse des credit pour la production de matière première c’est chercher a faire monter le prix de ses dernières. Ils semblerait que l’on ait a faire a de vrai piromane coté US. Mais le problème avec le faux c’est qu’il ne ne va pas toujours dans la direction souhaité…..

  2. Il y a un énorme problème avec l’agriculture. Les dits « agriculteurs » sont complètement dépendants des semenciers et obligés de l’être et de toute la chaîne qui s’y rapporte à savoir :
    1. les engrais
    2. les fongicides, désherbants et autres pesticides.
    3. les conservateurs
    Tout ça issu de la pétrochimie de synthèse …
    Le sol est empoisonné. C’est pratiquement de la culture hors-sol !!
    C’est la rançon du machinisme, de la productivité débridée, tout ça pour que le « marché » et les intervenants de ce « marché » puissent s’en mettre plein les poches.
    L’agriculteur est transformé en technicien du sol, de plus en stérile, et le consommateur en cancéreux potentiel.
    D’urgence :
    1. Comme le dit très bien Yves Cochet, une production locale, au moins pour le maraichage.
    2. l’arrêt immédiat de tout intrant et de manipulation du vivant, en gérant le risque d’un moindre rendement, du moins dans un premier temps.
    3. Le Paysan, terme plus noble qu’agriculteur, peut garder ses semences d’une année sur l’autre. C’est interdit aactuellement.
    4. Les variété anciennes de légumes sont remises en culture. On ne peut qu’encourager des associations comme Kokopelli et c’est faire acte de résistance.
    5. Valoriser le travail du Paysan qui fait bien plus que nous nourrir. Les gens reviendront à la terre, elle manque de bras et souffre de trop de machines et de chimie.
    La terre est une entité vivante. Ce sont les micro-organismes qui la peuplent qui nous nourissent tous. Faire son compost revient à faire un élevage d’une multitude de micro-organismes qui va considérablement améliorer le sol.
    Il ne vaut mieux pas évoquer le raffinage, la transformation et le transport jusqu’à la bouche du citadin … bobo plein de pseudo-certitudes, crevant de faim bientôt …

  3. Jerome,tu as raison sur le fond,mais les acteurs économiques qui peuvent changer les choses sont d’abord les agriculteurs eux meme…En,effet on assiste actuellement à un conflit d’intéret assez
    violent entres les gros propriétaires terriens et les petites exploitations encores nombreuses mais très fragiles.
    Sans la mobilisation de ces dernieres,nous allons assiter à une industrialisation de l’agriculture et à la mort des productions dites familiales!
    Dans ce cas,avec des centres décisionnaires éloignés, et seulement des salariés dits locaux pour produire des protéines destinées au commerce controlé et mondialisé,nos campagnes ont un avenir bien sombre…

  4.  » …. mais les acteurs économiques qui peuvent changer les choses sont d’abord les agriculteurs eux meme »
    Non, c’est le politique !
    Les gens de la terre doivent s’adapter sans cesse : réglementations, normes et prix changeant sans cesse à cause de la spéculation.
    A partir du moment où on favorise la quantité et que le marché dicte sa loi, il se passe ce que tu décris, à savoir la course à la surface, à la production rentable, à la productivité … en gros l’industrialisation.
    La terre va nous renvoyer l’addition, et elle est lourde !!
    Et manger, c’est comme boire, c’est un besoin de tous les jours.
    Pour agir un peu :
    1. son potager, chez soi ou en louant pour un prix modique de la terre (2-3 ares suffisent au début). Parfois il y a des « jardins communaux », en ce moment avec des listes d’attente.
    2. Les AMAP : on s’engage sur plusieurs semaines ou mois à acheter la production d’un paysan qui tavaille d’une certaine façon (souvent bio). On a des légumes de saison, produit en local, des fois beaucoup, des fois moins, mais c’est la vie de la terre …
    Pas de pays sans paysans !!

  5. J’adore les solutions á la Jérôme pour palier la crise alimentaire qui se profile.
    La rhétorique de jérôme n’a pas l’odeur enrichissante du fumier mais plutôt l’odeur d’égouts urbains de Paris XVI.
    Les arguments en faveur des potagers, des variétés anciennes, du manque de bras en agriculture sont pathétiques et démontrent la profonde distance qui s’est creusé entre le monde rural (dont les paysans et les chasseurs qui sont trés souvent les mêmes) et la pseudo avant-garde ambientaliste, préchant un retour á l’ancienne avant la généralisation du cancer pour tous par la faute aux « monstres » agro alimentaires traités gentiment « d’intervenants du marché qui s’en mettent plein les poches ».
    C’est donc l’illumination totale qui guide Jérôme et ses sbires chargé d’alarmer le bon peuple sur « l’empoisonnemnt des sols », la dépendance des agriculteurs face au marché des intrants, le pronostic apocalyptique de l’addition lourde que va nous renvoyer la terre.
    Nous connaissons tous ce discours messianique copier coller de l’écologisme urbain qui progresse en France.
    Ce discours est un discours de décroissance qui, si nous le laissson faire, entrainera la France et l’Europe vers le sous développement, la misère et la faim.
    Jèrôme est sûrement convaincu par ce qu’il écrit mais il est simplement victime de cerveaux (dont Cochet)composté aux micro organismes.

  6. Pauvre « calchaqui » tu déshonores les gens en Amérique du sud qui portent le même nom.
    Tu peux toujours, en attendant regarder un excellent docu « Le monde selon Monsanto »
    Après on peut se retrouver ici pour en parler.
    Renseigne toi également sur les réactions des paysans lors des projections du film en question.

  7. CherEsclavus,
    Je ne sais si je deshonore les miens mais tu fais preuve d’une culture qui m’honore.
    Si le Monde selon Monsanto est, selon toi, un excellent documentaire, je veux bien déporter á Santa Fe ou ´Buenos Aires.
    C’est toujours le même probléme, mon ignorance des choses de ce monde me fait taire depuis je connais ce Blog. Je lis beaucoup et essayant d’en tirer des ensignements et des certitudes avec des blogueurs qui trés souvent m’èpatent et forcent mon respect.
    J’ai malheureusement croisé la réponse de Jérome et là je réagis, parce que en agriculture comme en Amérique du sud, je prétends être plus savant que la moyenne et sans doute plus que toi ou jérôme.
    Je serais heureux de répondre á tes doutes sur la’griculture comme sur les Kalchaquies.

  8. T’embêtes même pas Sclavus …
    On dirait un bon bobo-gaucho-sartro-stalino à qui il manque sa piqure d’antifascisme pour tenir debout …
    Il angoisse de sa société du Progrès qui s’en va avec une longue chasse d’eau et il a besoin de son petit transfert accusatoire contre la Tradition.
    Truc typique de névrosés !
    Mon cher Calchaqui, avance un millimètre de contre-argument puisque tu m’as l’air d’être un débatteur hors-pair.
    Amène le débat sur le terrain des idées … parce que là dans ton post tu n’as rien dit, ni opposé, à part un vomi de haine et d’ignorance.

  10. Mon cher Jérôme,
    Rassure toi, je m’attendais á la bordée d’injures d’aubergiste dont tu me gratifies.
    Ton post précédent vantant les mçérites d’un retour au potager m’a tellement affligé qu’écrire á nouveau me coûte.
    Je ne suis sans doute pas un idéologue comme moi apportant des solutions simplistes aux angoisses que nous avons tous (toi et moi mais surtout les mal nourris,les mal logés, les malsoignés, les non éduqués et la majorité des humains ayant des besoins primaires non satisfaites)
    Tu as une certitude d’alternative au progrés (ce mot serait-il devenu un gros mot ?), j’en suis fort aise.
    Moi-mème, je constate tous les jours, (vivant dans un pays encore du tiers monde)la misére et la faim,comme les carences d’éducation. Malgré cette école du direct, je n’ai pas les certitudes dont tu fait preuve.
    Il est certain également, que malgré ma faible compétence en argumentation, il est impossible que tu termines par me convaincre du bien fondé de tes théories tant elles me semblent martienne !
    Bon courage.
    Ps: NI BOBO, NI STALINO, NI JE NE SAIS TROP QUEL FATRAS DE QUALIFICATIFS D

  12. « Rassure toi, je m’attendais á la bordée d’injures d’aubergiste dont tu me gratifies. »
    Avant même le premier argument, tu infliges : « La rhétorique de jérôme n’a pas l’odeur enrichissante du fumier mais plutôt l’odeur d’égouts urbains de Paris XVI ». Deuxième phrase …
    Faut pas t’étonner des réactions. Tu crois, quoi après ça ? Que je vais te servir un petit capuccino ?
    « Ton post précédent vantant les mçérites d’un retour au potager m’a tellement affligé qu’écrire á nouveau me coûte »
    Vraiment je ne comprends pas, je suis désolé ! En quoi es-tu affligé du retour au potager ? « Dans le temps », il y avait le travail à l’usine et après le travail au potager …
    « Tu as une certitude d’alternative au progrés  » Mettons-nous d’accord sur la définition du mot « progrès » …
    « Moi-mème, je constate tous les jours, (vivant dans un pays encore du tiers monde)la misére et la faim,comme les carences d’éducation » : il y a et il y aura toujours eu une inégalité de développement entre les régions du monde. Me demande pas pourquoi, je constate. Il y a eu des tentatives sincères de les résorber, et il y a eu des périodes où elles se sont exacerbées, comme en ce moment …
    Mais bon, on en est rendu à parler du tiers-monde qui est un vaste sujet en soi …
    « Moi-mème, je constate tous les jours, (vivant dans un pays encore du tiers monde)la misére et la faim,comme les carences d’éducation. Malgré cette école du direct, je n’ai pas les certitudes dont tu fait preuve »
    Pas besoin d’aller dans le tiers-monde. Si t’es vers Bordeaux, je peux t’amener dans certains coins, où la paupérisation a fait des ravages, tu feras la même école du direct ! Comme au Chili! Et tu auras quelques certitudes, à défaut d’arguments que j’attends toujours !!

  13. calchaqui: le maïs vient à l’origine d’amérique du sud…….
    qu’en a t on fait? ou sont les maïs qu’on pouvait resemer ? pourquoi le bruler pour faire de l’éthanol si il nourrit les hommes et qu’on en manque?
    pourquoi avoir menti en disant aux paysans que les hybrides pouvaient pas être resemés?
    pourquoi faire de la nourriture l’arme alimentaire pour affamer les gens en détenant le monopole des semences ?

  14. Jérôme, As-tu un potager ?
    Moi-mème, je n’ai pas encore de potager, je n’ai pas la force ni le savoir-faire pour le cultiver.
    Le sujet est « financement de l’agriculture » pour conserver le niveau de production actuel voire l’augmenter par des techniques nouvelles (OGM).
    Pourquoi maintenir ou augmenter la production ? Simplement pour répondre á la demande et ainsi contenir la flambéedes prix (prix qui sont déjà repartis á la baisse, la’griculture est également victime de la spéculation ambiante).
    Il est donc vital de maintenir les prix alimentaires accessibles á la majorité de la population humaine du globe.
    Encore une phrase affligeante :
    il y a et il y aura toujours eu une inégalité de développement entre les régions du monde. Me demande pas pourquoi, je constate. Il y a eu des tentatives sincères de les résorber, et il y a eu des périodes où elles se sont exacerbées, comme en ce moment …
    Il est necessaire que le paysan produise, pour cela il est necessaire qu’il est accés á un financement…
    Je te cite :
    2. l’arrêt immédiat de tout intrant et de manipulation du vivant, en gérant le risque d’un moindre rendement, du moins dans un premier temps.
    Comment veux-tu produire sans intrants ? Qui assumera le risque de moindre rendement ? sais-tu ce que cela signifie ?.
    Je te cite encore :
    Le Paysan, terme plus noble qu’agriculteur, peut garder ses semences d’une année sur l’autre. C’est interdit aactuellement.
    FAUX Les cérélaiersen blé orge , colza et soja garde une partie de leur récolte pour les semis de l’année suivante
    pourquoi le font-ils?parce que cela est rentable.
    ceux qui font du maïs et du tournesol ne le font pas car cela n’est pas rentable pour eux.
    Cette affirmation qu’il est interdit de garder sa semence est fausse et relayer á profusion par les cavaliers de l’apocalypse de Greenpeace ou autres .
    je te cite á nouveau :
    Les dits « agriculteurs » sont complètement dépendants des semenciers et obligés de l’être et de toute la chaîne qui s’y rapporte à savoir :
    1. les engrais
    2. les fongicides, désherbants et autres pesticides.
    3. les conservateurs
    Qui n’est pas dépendants de quelqu’un d’autre dans ce bas monde ? les agriculteurs ont besoin des consomateurs autant que des fournisseurs d’intrants.
    Les banques ont besoin des banques autant que de la confiance des emprunteurs que des epargnants.
    les facteurs ont besoin que nous écrivions des lettres d’amour et que les chiens méchants soient attachés ou muselés.
    Les faucheurs d’OGM ont besoin des essais ou cultures OGM pour s’exprimer…
    je te cite encore :
    Les variétés anciennes de légumes sont remises en culture
    Tu les essayes d’abord dans ton potager, nous en reparlerons aprés ta récolte.
    Encore une citation :
    Valoriser le travail du Paysan qui fait bien plus que nous nourrir. Les gens reviendront à la terre, elle manque de bras et souffre de trop de machines et de chimie
    Comment souhaites-tu valoriser le travail du paysan ? en lui disant merci ? en le féliciatnt pour être un valeureix jardinier de l’esopace rural ?
    Les gens reviendront á la terre, cette prophétie est pieuse mais reste á démontrer. Pour ma part, je n’y crois pas du tout.
    De toute façon , je peux te donner des adresses pour lever desbottes de foin en juin, traire les vaches toutes l’année (WE inclus), castrer du maïs en juillet, ramasser des prunes en fin aout début septembre, vendanger ensuite… la liste est longue et effectivement l’agriculture manque de bras… Bienvenue !
    Ton cours magistral de biologie est convaincant et en plus tu as completement raison.
    La terre est une entité vivante. Ce sont les micro-organismes qui la peuplent qui nous nourissent tous. Faire son compost revient à faire un élevage d’une multitude de micro-organismes qui va considérablement améliorer le sol.
    Citation digne d’ètre encadré pour la postérité
    Le sol est empoisonné. C’est pratiquement de la culture hors-sol !!
    C’est la rançon du machinisme, de la productivité débridée, tout ça pour que le « marché » et les intervenants de ce « marché » puissent s’en mettre plein les poches.
    L’agriculteur est transformé en technicien du sol, de plus en stérile, et le consommateur en cancéreux potentiel.
    Quel sont les éléments scientifiques , biologiques qui te permettent de faire de telles affirmations digne d’un journal á scandales ?
    Bon courage

  16. J’adore le Baretous, j’ai été en colonie de vacances á la Mouline et escaladé plusieurs fois le Sudou.
    1- Toutes les plantes ont une origine. Le maïs était présent dans toutes les amériques de Chiloé jusqu’au St Laurent lorsque L’amérique fut découverte en 1492.
    2- Le maïs s’est diffusé dans le monde entier á partir de 1492. Chaque agriculteur dans chaque régions du monde a selectionné (modifié) son maïs, le rendant plus adapté á l’environnement local et plus conforme aux attentes de la zone. Cette sélection est la sélection massale. Je te rappelle que tout individu, plantes ou animaux, évolue sous les coups d’une pression de sélection.
    3- Tous les maïs peuvent être resemer et donner du… maïs, il n’y a aucun problême, c’est ce que tu peux faire dans ton potager en achetant un sachet de maïs pop corn et au lieu de les manger, tu les resemer pour faire fructifier X 250 en moyenne chaque grain de maïs popcorn.
    tu peux donc resemer tout les maïs que tu veux et être content du résultat.
    Tu peux aussi tenter d’améliorer la population endémique de ta région, le grand roux basque !!!
    Tu peux même fabriquer tes lignées pures de maïs perso (8 autoféconfations minimum) et fabriquer tes propres hybrides si cela te fait plaisir et cela sans rien demander á personne.
    Reste á savoir si tes hybrides seront meilleurs que ceux des firmes semencieres, je te laisse le soin d’essayer.
    Si ton vendeur de chez Renault te propose une dauphine au lieu d’une mégane, tu ne seras pas forcément d’accord.
    4- Pourquoi le bruler en Etanol ? je suis bien d’accord qu’il est préférable de nourir les gens que de transformer les cereales et les oleagineux en carburants. Il s’agit d’un problême energetique global , l’agriculteur ne décide pas du sort de sa production. Le maïs peut être transformer en tortilla comme en whisky comme en cosmétiques, comme en saucissons comme en yaourt, j’en passe et des meilleurs…
    5- Qui a dit que les hybrides ne pouvait pas être resemer ? bien sur que si, le problême est que le résultat de ce resemis ne sera pas á la hauteur de l’exigence de rendement de l’agiculteur, qui donc, tout calcul fait, rachetera un sac d’hybride. Ce n’est pas le cas pour le blé, lòrge, le colza (lignees) ou soja ou l’agriculteur peut resemer une partie de sa récolte et obtenir un résultat satisfaisant, Il le fait d’ailleurs !
    6- Il n’y a donc aucun monopole des semences sauf dams les esprits sournois des pseudo ecolos et pseudo journalistes.
    l’arme alimentaire est malheureusement réelle, autant que l’arme de l’information, l’arme du petrole,l’arme du savoir, l’arme nucleaire… Tout est arme en ce bas monde, et plus un état, une région, un individu a d’armes dans sa musette, plus il en use. La tectonique des plaques qui s’affrontent n’est pas seulement geographique, elle est aussi humaine.
    Agur

  17. @ Calchaqui
    En ce qui concerne la biologie de comptoir, c’est des anciens dirlos de l’INRA (tu sais, le repère de tarés qui ont mis les paysans dans l’état quasi suicidaire d’interdépendance absolue qui les ronge actuellement), ainsi que d’anciens microbiologistes des sols de l’INRA (toujours les mêmes) qui sont à l’origine de ses élucubrations.
    Mais je pense que tu ne t’es pas rendu compte que tu as débarqué sur le blog-retour-à-la-bougie … en lieu et place du blog-capital++.
    Par contre si t’es bien accroché et que ton avenir t’intéresse, passe un peu de temps et regarde les documentaires qu’on t’a conseillé .. et t’inquètes y’en a pléthore d’autres.
    Parce que s’enthousiasmer sur du c’est comme ça et puis c’est tout, ils savent déjà faire la haut est ce ne mène pas bien loin.

  18. Mon cher Calchaqui
    Ca part dans tous les sens !!
    Je ne sais pas si tu es vraiment au Chili, et si tu te sens bien là-bas, prends racine et fais ton maïs.
    Parce qu’ici, ça file mal pour les paysans. Alors, je ne sais pas si tu as entendu parlé de la taxe sur les semences de ferme, la prime PAC subordonnée aux traitements phyto des semences (i.e obligation d’avoir des semences certifiées), … pour plus d’infos, il y a de nombreux sites, je te file celui-là :
    http://www.coordinationrurale.fr/spip.php?article414
    Bien sûr que j’ai un potager, et une grande partie de ma famille dans l’agriculture (je pourrais te raconter les problèmes de stérilité masculine liés à l’emploi de pesticides) !!
    Spécialité : tomate (cornue, coeur de boeuf, supersteak, green zebra, russe, noir de crimée). En bio, cad juste compost bien mur, et bouillie bordelaise que je pulvérise au compte goutte si le mildiou est trop menaçant (le cuivre est mauvais pour la terre à la longue). Et je fais (plein) d’autres cultures, mais j’ai pas envie de t’en parler, parce que, disons que tu sors beaucoup de c…., …d’inepties.
    Je ne remets pas en cause la sélection naturelle qui est un (long) travail au sein d’une espèce, entre plusieurs variétés.
    Si tu arrives à semer des hybrides d’une année sur l’autre, c’est que ce n’est pas vraiment des hybrides … Actuellement les semenciers hybrides ont franchit les barrières des espèces avec la fameuse « pomate », fusion des protoplasmes d’une pomme de terre et d’une tomate. Cette chimère est parfaitement stérile, donc aucune chance de faire pousser une graîne de « pomate ».
    Sans aller aussi loin, essaie de récupérer les graînes de tomate de grande surface, et replante-les sur deux ou trois années. Constate ce qu’il se passe !!
    Et ce qui arrive à Kokopelli, c’est de l’imaginaire, c’est mon fantasme peut être. C’est marqué en gros sur leur page d’accueil, les amendes qu’ils viennent de se farcir à cause des procès de tes potes semenciers.
    Tiens va voir par toi-même :
    http://www.kokopelli.asso.fr/proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html

  19. Cher ami,
    Les graines de tomates de supermarché sont des hybrides. Donc, si tu les resèmes, tu n’obtiens plus de tomates « commerciales ». Tes connaissances approfondies n’ignorent point les lois de Mendel.
    Les taxes sur les semences de ferme…ben oui, c’est comme les chanteurs qui luttent comme ils peuvent contre la piraterie.
    Les primes PAC…Le systéme que tu defends (les potagers…) vu les liens d’admiration que tu as pour la coordination rurale et sa clique fascisante n’a plus besoin de primes PAC… qui sont une aberration en soi, tu en conviendras.Je fais attention á mes sources d’infos et donc il m’est difficile d’envisager la coordiantion rurale comme source de savoir !
    Ta sagacité te fait déduire que je vis au Chili, tu as besoin d’une preuve ?… Pour quoi faire ? Je vois pas l’intérèt de te prouver quoi que ce soit.
    Par contre, si l’étendue de ton savoir n’arrivait á ses terres, c’est avec plaisir que je repondrais á tes questions.
    Sur la stéríté dus á l’usage de pesticides, je suppose qu’il s’agit d’une supposition et non d’une affirmation !
    Merci pour tes conseils de traitement á la bouillie bordelaise, je te rappelle que je vis au Chili et question cuivre et pollution du sol agricole par le cuivre (VI region de Rancagua) on s’y connaît !
    Alors lá oui ! tu peux parler d’empoisonement des sols !
    Tu vis la pomate comme une menace parce que les semences qu’elle donne sont stériles… ben oui comme la mule !
    Je connais pas la pomate et m’en contrefiche, á ta difference, je ne vis pas cela comme une menace.
    La lapalissade de la soirée : Si tu arrives à semer des hybrides d’une année sur l’autre, c’est que ce n’est pas vraiment des hybrides.
    Revisant le blog depuis 2005, je te sens trés actif et trés bavard, toujours sur le même ton, donneur de leçon plein de certitudes et souvent agressif.
    Tu m’as traité de névrosé, je ne suis point miroir !
    A ta différence, c’est la premiere fois que j’interviens, reconnaît douter beaucoup plus que toi sauf sur 2 sujets (je me repete), l’agriculture et l’amérique du sud.
    Donc, je suis á ta service pour consultation sur ces 2 sujets, je prétends même être plus objectif que la coordiantion rurale, greenpeace et autres organisations gougnafieres se ce style.
    Nous sommes bien loin de l’immobilier,de la crise financiere et de la recession.

  20. Et bien, longue vie en Amérique du Sud, avec TON agriculture (je devrais dire nécroculture, tes hybrides, tes ogm mosanto, tes intrants chimiques, ton machinisme, tes rendements, tes monocultures, tes biotechnologies, ton mépris de tradition souvent millénaires, …
    C’est difficile de suivre le développement de tes arguments. N’y vois pas de dérobade, mais, pas loin de chez moi, vers Sadirac, il y a une ferme où ils cultivent et font revivre les « légumes oubliés ». Avec une approche radicalement différente de la tienne.
    Je leur transmettrai à l’occasion ce fil de billets, tel quel, et comme ils sont beaucoup plus « nervous » ( comprend tendu limite agité) que moi à propos de l’agriculture dite moderne, je leur délègue la suite de la discussion … s’ils n’ont pas trop de temps à perdre.

  21. calchaqui:
    je suis agriculteur depuis 30 ans. Et tu m’as l’air de connaitre par coeur le discours de l’agro alimentaire.
    je sais que l’on peut resemer de l’hybride en croisant deux variétés de même précocité. Le probleme n’est pas là! c’est le fait que la sélection par l’hybridation a eu pour principal but de rendre l’agriculteur captif. Comme un shooté il lui faut ses doses. Le soja comme toutes les légumineuses peut aussi etre replanté mais les semenciers ont essayé de taxer les semence de ferme là aussi
    on assiste a une véritable intégration de l’agriculteur qui est dépendant de tous ses intrants et cela de plus en plus par l’élimination de tous les privés rachetés par les grands groupes
    et nous sommes bien coeur du sujet ne t’en déplaise par les conséquences d’un un ultralibéralisme sans respect du sol et des gens
    bonne lecture!
    http://www.coordinationrurale.fr/spip.php?article413

  22. je viens de lire tes propos que tu adresses à jérome sur le « fascisme » de la coordination rurale. c’est l’hopital qui se moque de la charité! attention aux propos calomnieux!

  24. a relire tes posts, je te sens bien admi chez Lur berri ou dans le holding euralis………..ou peut être un peu plus loin chez limagrain……..
    vous avez semé le vent……..comme l’on fait ceux qui ont trop tiré sur la vache à lait ( au sens propre). la lecture de la presse locale t’annonce la tempete….
    adishats!

  25. Chers tous
    Pour ma premiere intervention, c’est une réussite, je ne pensais sûrement pas ici (dé)génerer de pareilles émotions quand, il faut bien le constater,nous n’avons pas grand chose de positif á échanger.
    Je ne défends personne ni rien, j’essaye seulement d’analyser ce que je vois, lis et entends tous les jours, et moi aussi, comme Jérôme je suis catatasprophé par 90% des nouvelles de tous les jours.
    1/ Effectivement Jérôme, ta conception de l’agriculture est radicalement différente de la mienne et ses deux conceptions n’ont rien á s’apporter l’une á l’autre. Elle s’inscrivent et existent en paralléle parce qu’elles correspondent á 2 besoins différents.
    Tu es trop intelligent pour que je te détaille les raisons de l’existence de l’agri bio. Il y a un marché (rationnel ou irrationnel), il y a des agriculteurs qui y adhérent par conviction ou par opportunisme. OK, je suis 100% d’accord avec tout cela et longue vie á l’agriculture bio.
    Je ne m’étendrai pas sur le futur et aux évolutions de l’agri bio, vous avez des responsables marketing pour cela.
    Tu crois dur comme fer dans l’hégémonie de l’agri bio… Bonne chance.
    Quant á me livrer en pature á tes amis nervous… Tranquile Hermano…
    Au travers de ces post, je t’ai senti trés intrigué par savoir qui était ce malotru qui a osé, maladroitement je l’avoue, te contredire. J’aurais dú donc masquer mon Email…
    2/ Baretous.
    Oui, effectivement, tu as tout á fait raison et l’agriculteur qui entendrait rester en marge de cette intégration (pour garder sa liberté ?) sans pour autant adhérer á des niches (comme l’agri bio) serait rapidement en faillite.
    Donc, il ya une croisée des chemins, mais l’intégration comme tu la crains semble; malheureusement pour toi, une voie presque obligé.
    Si tu réféchis, nous sommes tous victimes des drogues (peut-être pas Jérome) que sont la voiture, le téléphone portable, la course á l’immobilier (pas moi !), Internet…m les blogs !tiens tiens… le café même équitable et bio, le tabac (pas moi) j’en passe et des meilleures.
    Donc si l’agriculteur est drogué aux hybrides, c’est qu’il pense comme tout bon drogué que les hybrides lui font du bien.
    Les populations de maïs existent encore et sont en échange libre.
    Pour la coordination rurale, je suis désolé, je réafirme le sentiment de fascitoïde.
    Si tu peux me pistonner pour bosser chez un des trois « diables » que tu as cité, tu as mon autorisation
    SCLAVUS,
    qU’IMPORTE LE cAL CHA QUI ? Qu’est qui te tourmente lá dedans ?
    Quelqu’un qui est né sous ces latitudes andines ne raisonnent pas comme toi. Il n’a pas vraiment le temps de parler au ciel et aux étoiles, il est trop préoccupé par sa survie économique et culturelle á court terme.
    Ton angélisme est typique du touriste bohême qui vient respirer l’air des andes á la recherche de l’authentique qu’il a lui même perdu.
    Il n’y a aucune carte postale idylique, la vie est sauvage et cruelle et l’indigéne le sait depuis toujours alors que le touriste ne le sait pas encore.
    Les doux réveurs, les neo hippies, les post communistes convertis au vert, les punks passés á l’altermondisme, les rebelles alternatifs á 1 peso dont la France et l’Europe regorge aujourd’hui vont avoir trés mal au ventre dans quelques années en se réveillant PAUVRES.
    Le reportage fétiche dont tu me recommandes sincérement la vision, effectivement, je n’en ai vu que des bribes.OK, je ferais l’effort de le regarder en détail, mon esprit trop aiguisé vers la critique me le fera décortiquer jusqu’aux fondations ce reportage taillé sur mesure par un spécimen particulierement réussi de journaliste spécialiste de désinformation, de manipulation, d’inexactitudes. Le but : Agir sur les émotions colectives pour vendre et revendre, la secte des « le monde selon monsanto » est née et effectivement peux compter sur de nombreux sympathisants. Ces journalistes sont aussi manipulateurs que Monsanto eux-mêmes.
    Pour ce qui est de Menem est de sa clique, tu retardes un peu mon gars, les relations d’aujourd’hui de Kristina Kirchner sont plus cordiales avec Chavez qu’avec Bush/Obama.
    Pour ce qui est de la corruption, Menem n’est malheureusement pas le premier corrompu Argentin,ni le dernier. L’argentine est gangréné par la corruption que ses dirigeants soit pro US ou pro Chavez.
    Hasta siempre

  27. Jorion est encore parti dans un de ses délires.
    Son dernier « billet » comme il dit, intitulé: sept 2010
    « La transition (V)

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