Demain est un autre jour.

Images Il fallait accepter la compression salariale et des droits sociaux, parce que « l’on ne pouvait laisser la dette aux enfants et petits enfants ».
Un journal crypto-marxiste (l’expansion, ils sont partout ! ils grouillent !) rappelle une évidence, que j’avais déjà rappelé il y a bien longtemps (mais rassurez-vous, ce n’était pas de moi, mais j’ai simplement une bonne mémoire) :  » Il sera temps aussi de se souvenir que jamais les générations montantes n’ont payé pour les dettes de leurs aînés. « 
La crise immobilière, n’est pas le problème le plus important. Le problème le plus important est immobilier, mais d’infrastructures : les routes défoncées, les ponts qui s’écroulent, les centrales électriques hors d’âge, c’est aussi de l’immobilier, auquel on peut rajouter un zeste : le système de santé qui s’écroule.
Il n’y a, pourtant, rien de moins couteux qu’un système de santé EFFICACE.

Le triomphe néolibéral consistait à désinvestir, en laissant vieillir les équipements et en ne participant pas au renouvellement technique.
les constructeurs automobiles américains ont 50 ans de retard.
Dans ce contexte, la monnaie est en train de retrouver une fonction. Elle va être aussi, une variable d’ajustement. Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que les salariés.
Et je conseille à tout ceux que l’idée de banqueroute fait bondir, de regarder l’histoire économique et sociale de la France. La banqueroute y est à tous les coins de rue.
Jusqu’à Henri II (1519-1559), on est expéditif. La dette meurt avec le roi.
Si l’on n’ose faire la banqueroute, on dévalue. En 1559, l’écu est à 3 francs. en 1599, il est à 36. La dette est passé de 43 à 1000 millions. 
Henri IV est brave au feu, mais pas stupide au point de vouloir rembourser, et surtout, il connait très bien son royaume. Le degré d’épuisement de ses peuples est extrème. La défaillance sur la dette atteindra 95 %.

Entre la crise politique et la dévaluation, les hommes politiques raisonnables choisiront toujours la dévaluation.
Les régimes qui ont choisis de privilégier la dette sont au nombre de deux en France depuis le 16°siècle.
Ils avaient pour caractéristiques d’être faibles et hésitants.
C’est le gouvernement de Catherine de Médicis en 1559, et c’est le gouvernement de Louis XVI. Ces deux deux décisions de sanctuarisation de la dette ont crée la situation de guerre civile et étrangère dans les deux cas.
La première a duré 40 ans, et la seconde 20. Dans un cas, il y eut 4 millions de morts (sur 16 millions d’habitants), dans le second 2 (sur 27 millions), mais dans les deux cas, on aboutit, in-fine à la banqueroute aussi. Moralité, il vaut mieux faire banqueroute AVANT la guerre civile.

Jeudi 20 novembre 2008

(4 commentaires)

  1. Patrick: dans les deux cas, nous aurons la guerre civile.
    Le tissu social français est, comment dire, « divers » (qui connait la novlangue du système sait de quoi je veux parler), donc, plutôt conflictuel.

  2. Mais non, les gens sont bien trop abrutis par la télévision, les jeux, la pub et la drague. Rien ne va changer à part la médiocrité qui ira crescendo!

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