Dans cette courte note, je poursuis sur l’idée de mettre en parallèle le traitement du signal avec les chandeliers sur notre indice camembert. Pour les gens studieux qui suivent, on rappelle que le scénario prescrit par les techniques « moindres-carrés/Fourier » est celui d’une stagnation entre 3100 et 3600 points (à la louche, l’incertitude étant autour de 250 points de chaque coté). Coté chandeliers (voir ci-contre), ma vision est très différente de celle disponible ici; il y a une oblique haute (touchée très souvent depuis aout 2008), un axe median et une oblique basse sur laquelle le CAC a surfé au mois de juin et qui a arrété la descente en octobre (je ne l’ai pas tracée sur le graphique, mais tout le monde la voit bien). Observez ou se trouve le money flow index … ca sent le retournement à plein nez!
Alors, coté traitement du signal, on ressort la jolie analyse de l’erreur pour faire voir d’ou vient l’incertitude des 250 points: voir ci-contre. C’est toujours la meme histoire: il s’agit de faire un compromis entre la finesse de résolution (on met très peu de signal dans « le bruit de marché ») et la longueur d’extrapolation (on prévoit loin dans le temps). Il n’est pas possible d’avoir les 2 parce que moins on fait d’erreur, plus les oscillations sont complexes (contiennent d’information) et moins on peut les prévoir à long terme. Mon compromis à moi est: des oscillations de période inférieure à 10 jours sont « du bruit ». La longueur maximale d’extrapolation est autour de 30 jours; elle est susceptible de varier (par exemple lorsque l’on a beaucoup de volatilité, je l’abaisse).
La prévision réactualisée avec la cloture d’aujourd’hui est disponible ci-contre. Pas de grands changements par rapport à la précédente. Il se trouve que les cycles à 100/150 jours sont toujours en opposition de phase et qu’ils doivent batailler avec une tendance de fond baissière de -12 points par jour environ … Les plus casse-cou prendront un turbo short avec une barrière au-dessus des 4000 pour bien jouer la correction (que prévoient aussi les gens d’ici).