L’avenir du monde s’est joué en Islande, et le caractère de cette crise, montre comment va évoluer la sortie de crise.
L’Islande avait un secteur bancaire hypertrophié (12 fois son PIB), elle s’était alignée sur tous les canons d’économie néolibéraux.
Aujourd’hui, retour classique à une économie réelle, avec de vrais produits, un contrôle des changes qui ne dit pas son nom, et une économie « archaïque », chargée de faire vivre le pays.
La crise islandaise ne sera pas la plus grave, loin s’en faut. Pourquoi ? Parce que le réel est quand même plantureux.
Néanmoins, on peut voir la métastase dans des cas concrets : la banque Kaupthing s’était implantée en Suisse, et offrait de bons taux d’intérêts pour le pays : 4 au lieu de 1.
Le même phénomène existait avec la Hongrie. Les hongrois préféraient s’endetter en FS, plutôt qu’en Forint. Pour l’une devise, le taux était à 3 %, pour l’autre à 7). Le forint s’est effondré face au franc suisse.
Reste qu’à 12 fois le PIB, la transmission vers l’extérieur, ne peut que se faire, la garantie de l’état est celle d’un petit état : de nulle valeur.
la non-valeur va pouvoir se diffuser tranquillement, partout où elle est nichée, notamment en Scandinavie.
La demande de prêt à la Russie, agitée pour angoisser ses alliés de l’OTAN (en emporte le vent), ne les a visiblement pas ému.
Mais le cas britannique est plus grave. Si l’économie est plus grosse est a été touchée moins grièvement dans un premier temps, avec une économie financière seulement 4 fois supérieure au PIB, il y a fort à parier que la situation est irrattrapable.
Et là, on verra une vrai crise. L’économie réelle y est réduite à la portion congrue, les « investisseurs étrangers » se défilent, la monnaie s’islandise et la population, incomparablement plus importante : 61 millions, contre 313 000.
Plus de monnaie, pas d’épargne, plus d’industrie. La crise britannique risque d’être fort sévère, plus profonde et plus perdurable que l’islandaise.
L’Irlande, aussi va beaucoup souffrir. La cause est la même, l’économie réelle y est inexistante.
La crise bancaire, dans tous les pays ne va pas se résoudre. Pour augmenter leurs marges sur leurs prêts, encore faut il que les banquiers en fassent. les banquiers ne peuvent que moins prêter qu’ils ne faisaient, et les consommateurs sont plus méfiants et attentistes.
Samedi 18 octobre 2008
Nous sommes dans un contexte de RECESSION planétaire.
Cher vendeur, cCombien d
Le serveur de l’ASSEDIC vient de sauter
http://hometown.aol.com/nospamgilbert/forumimm/assedic.jpg
Islande, Royaume-Uni, Irlande
un cas intéressant, dont je n’ai pas parlé récemment d’ailleurs, mais UBS a droit à plusieurs de mes articles. Promis, je ferais le point.
@RECESSION planétaire
La crise financière devrait durer encore 6 mois environs, la bourse devrait encore perdre ente