La mise au point de Groupama.

Images_3 Les personnages appelés banquiers qui sont sur le devant de la scène sont des personnages incompétents, cupides, conformistes, sans imagination, gourmands et, seul une hypertrophie de l’égo et un moi surdimensionné justifie leur rémunération.
Groupama fait montre d’un avis divergeant très vif : « Aujourd’hui, les marchés attaquent les Etats et mettent en doute leurs capacités à faire face à cette crise « . Autant dire, les loups attaquent les plus faibles du troupeau.
En remettant en lumière, les VRAIS causes de la crise : « C’est l’excès d’endettement immobilier, conjugué à une crise énergétique depuis six mois, qui nous a plongé dans une récession. Aujourd’hui, les marchés financiers en prennent acte.  « 
Les krachs financiers à répétition se poursuivent :

« C’est une capitulation par absence d’acheteurs. Il n’y a pas des gens qui font la queue pour vendre. C’est plus un déséquilibre du marché qu’un mouvement de panique. Alors que sur les changes et les CDS, c’est un mouvement d’affolement  « .
Quand à l’homme de la rue qui ne paniquerait pas, c’est qu’il lui est difficile de faire abstraction de son quotidien.
Il doit continuer à vivre. Bien sûr, s’il se trouve au chômage, perd ses économies, son logement, et qu’ils sont nombreux à être dans ce cas là, il risque de ne pas y avoir de panique, mais fureur.
Surtout, après avoir subi des années de politiques : « la seule possible »…
La confiture aux cochons continue. Nicolas veut baisser la taxe professionnelle. Fort bien. Mais les entreprises souffrent surtout de la désolvabilisation de leur clientèle.
Peut être même, baissera t’on la TVA sur la restauration (de 19.6 à 5.5, soit 14 %), mais, dans le même temps, ce sont les chiffres d’affaires qui baissent de 50 %. Les liquidations deviennent fréquentes, et les mises aux enchères publiques, signe qu’on n’a plus de clientèle, se multiplient en matière immobilière.

La note comique du jour est apportée par la FNAIM : « l’attentisme ne devrait pas durer ». Moi, en septembre 1990, quand j’ai vu les chiffres, j’ai adopté des mesures radicales : j’ai changé de boulot.
Quand au pire envisagé, le scénario à la nipponne, on peut tranquilliser tout de suite : il n’aura pas lieu. Les japonais exportaient. Il n’y aura plus d’endroit où exporter.

Samedi 25 octobre 2008

(8 commentaires)

  1. Cette réalité de l’homme de la rue commence à changer, et en voici quelques exemples perceptibles à mon niveau (hors média) :
    – Cet ami a qui on a demandé de ne plus faire d

  2. La FNAIM, le Gros René, les AI devraient se sortir le doigt du C. et faire un vrai métier, le leur est mort pour longtemps.
    Il est hors de question d

  3. BRAVO ! Terminé les porsches cayenne pour les pitres. Vous avez bien bouffé mes cochons ben maintenant faut payer la note ou aller faire la plonge….

  4. BRAVO ! Terminé les porsches cayenne pour les pitres. Vous avez bien bouffé mes cochons ben maintenant faut payer la note ou aller faire la plonge….

  5. L’entreprise semble prendre conscience de la situation actuelle: baisse de l’activité, difficulté à l’accès au crédit. L’entrepreneur ne gère t-il pas son entreprise comme un bon père de famille ? Prévoir, anticiper, investir et épargner en attendant. Que retient-on des mandats de Mr Chirac,des entreprises cotées en bourse qui rachètent leurs actions, des entreprises qui distribuent tout leur bénéfice. Dans le monde, des acquisitions facilitées par l’argent facile, on finalise l’opération en tapant dans la future trésorerie et en prévoyant des licenciements. Ce n

  6. @fifidu93
    Ne vous inquiétez pas, la crème de la crème de nos ingénieurs va revenir de Londres et va bûcher sur la fusion nucléaire, la pile à combustible, la supraconductivité, les panneaux solaires et batteries à haut rendement, les matériaux composites

  7. Et oui, et ce sera une bonne chose! Une bonne CRISE, rien de tel pour libérer la créativité! Je suis ingénieur et j’en ai marre de bosser sur des trucs hyper-chiants dans une grosse boite du CAC40 (je ne reste que parceque la paye est ok) !!!

  8. le Gros René, les AI devraient se sortir le doigt du C.
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    je n’aurai pas ose, mais c’est bien dit!
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    Les personnages appelés banquiers qui sont sur le devant de la scène sont des personnages incompétents, cupides, conformistes, sans imagination, gourmands et, seul une hypertrophie de l’égo et un moi surdimensionné justifie leur rémunération.
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    Ca aussi, c’est si bien dit.
    Mais j’aurai ose.
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    BRAVO, cela va bien mieux en le disant.
    Continuez, j’adore vous lire car cela decoife et nous remet bien en question.
    Faut dire qu’on nous avait bien endormi.

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