Bizarre comme on en parle peu … et pourtant. Il est vrai que ce genre de sujet s’avère politiquement incorrect dans les titres de l’empire Lagardère …
Selon des sources judiciaires, le parquet de Paris enquête sur des comptes détenus par l’ancien directeur général délégué d’EADS, Jean-Paul Gut, sur l’île britannique de Jersey, laquelle île est considérée comme un paradis fiscal.
Ces investigations feraient suite à un signalement au parquet de Paris durant l’été de la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, Tracfin. Elles s’inscriraient dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en 2007 sur les conditions d’attribution des indemnités de départ d’EADS du coprésident exécutif du groupe aéronautique Noël Forgeard, en juillet 2006, et du directeur général délégué Jean-Paul Gut, en juin 2007.
Ces investigations visent à déterminer la nature des mouvements de fonds observés sur les comptes de M. Gut, aujourd’hui résident britannique, ainsi que sur ceux de certains membres de son entourage, dont son ex-épouse, a-t-on précisé de sources proches du dossier.
L’hebdomadaire Marianne, dans son dernier numéro, évoque des « mouvements d’argent importants » sur ces comptes, sans en préciser le montant ou le nombre de comptes bancaires visés par l’enquête.
Dans un communiqué, Jean-Paul Gut a dénoncé des « allégations mensongères » publiées « sans enquête ni vérification sérieuse« . Il annonce le dépôt prochain d’une plainte contre l’hebdomadaire Marianne pour un article « très lourdement diffamatoire« .
L’ancien numéro deux d’EADS, aujourd’hui consultant dans le secteur aéronautique, a été entendu par les policiers de la brigade financière début septembre, selon une source proche du dossier, qui a précisé qu’à ce stade, « il n’y a pas de suspicion particulière » concernant l’origine des fonds.
Jean-Paul Gut avait indiqué le 11 juin 2007 avoir quitté EADS avec une indemnité de « 2,8 millions d’euros » représentant « 24 mois de salaire pour 24 ans d’ancienneté ».
Selon un article publié dans Capital en mai 2007, Jean-Paul Gut aurait initialement demandé une indemnité de départ (parachute doré) de 12 millions d’euros, soit 4 de plus que Noël Forgeard (8,5 millions d’euros d’indemnités). Pour éviter une nouvelle polémique, une solution aurait été trouvée avec le fonds d’investissement de l’
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