Les propriétaires bailleurs découvrent une loi d’airain, à leurs dépens cette fois.
La loi d’airain du locataire rare et qui a des ressources rares.
Raymond Barre trouvaient les loyers insuffisants, Raffarin fut l’Attila de l’allocation logement dans le secteur privé.
La sanction est là, un peu différé, mais incontournable.
Le secteur privé trinque de la désolvabilisation des ménages.
On voit des baisses de loyers de 7.9 % pour les plus élevés. Mais, vu les taux de rotations, 2 % veut aussi dire des baisses considérables sur les relocations.
J’avais parlé de baisses de 10 à 25 %, ce semble être le gabarit.
Car, après avoir renoncé à vendre un bien invendable, il suffit de trouver le locataire.
Et de le fidéliser. (Quel est le mauvais esprit qui a dit facile dans l’assistance ?).
Appartement refait, « arrangement » sur la caution, en fin de course, le propriétaire met ses illusions dans un mouchoir, le mouchoir dans sa poche et se trouve heureux de ne pas trop perdre.
« Beaucoup de propriétaires sont prêts à remettre des logements en location pour des locataires moins solvables, à condition de se voir offrir de solides garanties, comme le système, qui se développe aujourd’hui, de Pass-GRL [garantie des risques locatifs], mais nous espérons que cette volonté ne sera pas découragée par la future taxe de 1,1 % sur les revenus du patrimoine qui va financer le revenu de solidarité active « .
Voilà un double mythe, le propriétaire apeuré, et la mesure magique qui sauve tout.
En réalité, on passe à un autre genre de peur, le propriétaire qui a peur du vide, et l’éponge magique, c’est un bout de chandelle.
Cela ne change pas la donne. Une clientèle désolvabilisée, un état pingre qui a fini de détruire la demande, par une politique idiote « d’économies », qui lui coûte plus chère qu’elle n’économise et la magique loi de l’offre et de la demande, qui se révèle, dans ce cas d’espèce, le râteau sur lequel marche le propriétaire et qui lui revient en pleine figure (ouille, ça fait mal !!!!!).
Bien entendu, complétement oublié le fait qu’un logement vide, ce sont des charges qui courent pour des rentrées inexistantes…(Re-ouille….).
Combien de logements vides ? Un ou cinq millions ? Fini la période où quand on essayait de négocier, les bailleurs disaient que c’étaient les prix du marché.
Mercredi 3 septembre 2008.
bizarre car 20 minutes vient d’annoncer que les prix de la location ont augmentés de 2% entre janvier et auot 2008?
Pour avoir dû rechercher une nouvelle location sur Lyon suite au non renouvellement de mon bail par mon propriétaire (qui souhaitait vendre!)… je ne partage pas du tout ce constat :
A chaque fois, lorsque je visitais en présence des locataires je posais la question pour connaitre leur loyer. Systématiquement, le changement de locataire entrainait une hausse considérable du loyer : par exemple, on me demandait 600
Des différences notables apparaissent dans l’estimation des logements vacants entre les chiffres INSEE et les contrôles locaux.
Ainsi le comptage à la source comme le nombre d’abonnements EDF ou eau serait bien plus précis.
Sur le territoire Rennais, la progression de logements vacants serait de plus de 50 % entre 2005 et 2007 représentant une vacance de près de 10 000.
Rapportez ce chiffre au nombre d’habitants sur le territoire Rennais 210 000 soit 4,7 % puis sur la population française de 64 000 000 :
on obtiendrais 3 000 000 de logements vacants en france…
Source de l’information :
Bilans d’activités des services gestionnaires de la collectivité en question.
On ne peut, de la sorte, imaginer de chiffres plus proches de la réalité.
Reste l’extrapolation à l’échelle nationale incertaine en raison de l’hétérogénéité urbaine du territoire.
Plus intéressantes (ou complémentaires) seraient peut-être les différences observées pour une même collectivités des chiffres insee et des relevés de terrain, et appliquer le différentiel aux chiffres nationaux.
chez nous aussi une grande partie des habitations sont « vacants » mais en réalité la pluspart sont des apparts ou maisons secondaires appartenant à des parisiens……c’est même des villages entiers qui sont confrontés à ce problème.
quand à faire le tri entre celle réellement vacants et celle qui sont secondaire je vous laisse réfléchir.
Je suis actuellement en recherche d’un apprart’ en location. Force est de constater qu’il est trés difficile de trouver une offre correspondant à mon loyer actuel (qui est, déjà, trop haut à mon gout).
Donc, cet argumentaire me parrait également déconnecté de la réalité du terrain, en tout cas dans le 92…
Faut changer de banlieue, James;
92, c