Confession…

Après l’heure du déni, voici l’heure de la confession, et celle-ci arrivent de toutes parts.
Retour sur terre des loyers, des prix, dépendant étroitement des salaires distribués.
L’état d’apesanteur ne dure pas sur terre.
C’est ce qui avait été dit, en long, large et en travers sur ce blog.
Bien sûr, les salaires sont meilleurs en Région parisienne.
Mais le blocage est là, apparaissant dans la presse et dans les propos saisis au vol par bobo, dans le métro.
« L’immobilier c’est mort. »
Effectivement, un marché au sens premier, c’est le verbe.

Dans une vie, c’est sortir, pour un but économique, mais aussi sortir de sa vie quotidienne, se distraire, voir autre chose, des odeurs, des couleurs, du bruit, sans perdre la tête, bien sûr.
Comme le disent d’autres, dressant un simple constat, entre un dow jones adepte des culbutes, et la réalité, il y a un gouffre.
L’immobilier aussi était devenu un songe.
Et le retour à la moyenne est inévitable, pour le dow, pour le pétrole, pour l’immobilier.
Bien sûr, sur le marché, il y a toujours eu des saltimbanques qui distrayaient le passant.
Mais les malandrins aussi aimaient les saltimbanques.
Pendant qu’ils amusaient la foule, ils en profitaient pour tirer quelques bourses.
Riez, si vous le voulez, mais gardez la main sur votre argent.
« Méfiez vous aussi des maquignons et des serveurs de verres ».
Là, il existe une circonstance aggravante.
Le banquier jette l’éponge, j’avais déjà, il y a bien des mois, évoqué la possibilité, mais non me disaient certains, elles ont simplement perdus un peu d’argent.
On oublie la règle comptable, qui doit s’apprendre en première année.
La créance est incertaine, toujours, et la dette certaine, toujours.
Qui va prêter à taux zéro pour les habitats écologiques ? Après avoir prêter à taux zéro pour l’immobilier ?
A un alcoolique qui vient de dégueuler ses litres de pinards trop nombreux, le gouvernement propose du rhum ?
C’est pour le finir ?

Mercredi 3 septembre 2008.