Carlos Ghosn aurait-il « cédé » aux demandes du gouvernement et de celles de Nicolas Sarkozy ?
Alors que l’Etat, actionnaire de Renault à hauteur de 15%, a demandé au constructeur automobile de lui « faire des propositions » pour assurer la pérennité des sites du groupe en France, la firme aux losanges « s’attaque » aujourd’hui à ses salariés situés hors du territoire français.
Si le plan de suppressions de 2.000 emplois dans les filiales européennes de Renault concernent toutefois 900 personnes en France, au total 19 pays seront impactés. Selon la direction du groupe, les mesures n’affecteront que des effectifs non directement liés à la production.
Un comité de groupe européen du constructeur automobile s’est tenu jeudi à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) durant lequel ce plan a été officiellement présent.
Ces nouvelles mesures s’ajoutent aux 4.000 départs volontaires annoncés en juillet sur les sites français, dont 1.000 à l’usine de Sandouville (Seine-Maritime).
La direction a confirmé la « suppression de 2.000 emplois en Europe dont 900 en France » dans les filiales. Outre la France, le plan aura un impact « en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne », « globalement à peu près partout », « en particulier sur la partie commerciale », selon le représentant syndical CGT présent autour de la table.
En ce qui concerne la France en comptant le groupe Renault lui-même et ses filiales, il y aura donc 4.900 suppressions de postes. Un comité central d’entreprise (CCE) est prévu le 3 octobre prochain.
En France, selon les informations fournies par la direction, l’usine de Maubeuge (Nord) et celle de Batilly (Meurthe-et-Moselle), qui emploient chacune 2.500 personnes, devraient être concernées par les suppressions annoncées jeudi, tout comme la filiale financière RCI (Renault Crédit International) situé à à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le plan touchera « uniquement des effectifs de structure » et non le « personnel affecté à la production », a indiqué pour sa part la direction.
Début septembre, une autre source syndicale avait indiqué que seraient également touchés les sites de la Société des Transmissions Automatiques (STA) à Ruitz (Pas-de-Calais), la Française de Mécanique à Douvrin (Pas-de-Calais).
« Pour les filiales industrielles, les départs se feraient sous forme d’un plan de départ volontaire », selon un communiqué de la direction du groupe Renault, diffusé jeudi. « Pour les filiales commerciales et financières, les départs s’effectueraient par la gestion du turn-over », ajoute le communiqué, précisant toutefois que « les modalités varieront selon les législations dans les différents pays ».
Promettant de « mettre tout en oeuvre pour limiter l’impact social du projet et favoriser le dialogue« , Renault justifie ce plan de restructuration par « la dégradation de l’environnement économique » qui « touche de plein fouet le marché automobile en Europe, présentant des baisses considérables sur les principaux pays où Renault est présent« .
Sources : AFP, Reuters
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