A la lecture des dépêches d’agence, l’information paraîtrait presque anodine, et pourtant …
L’instruction sur le meurtre à Genève en 2005 du banquier français Edouard Stern a été close jeudi, ouvrant la voie pour un procès en 2009, a indiqué vendredi le Parquet de Genève.
Le Procureur général du Canton Daniel Zapelli « doit renvoyer l’affaire pour jugement, d’ici la fin de l’année » lançant ainsi la procédure pour le procès à venir, a expliqué un membre de son cabinet.
Mais tout n’est pas aussi simple qu’on voudrait bien nous faire croire …
Edouard Stern, classé au 38e rang des fortunes françaises
Pour ceux que cette affaire intéresse, voici la chronologie des faits:
http://scenedecrime.blogs.com/scenedecrime/2006/11/chronologie_de_.html
http://www.scenedecrime.com
des infos supplémentaires
L’Hebdo 2006
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Extrait
En quoi consistent ces «affaires financières»?
A. J.: Elles n’expliquent pas le meurtre, mais le contexte dans lequel il a été commis. Premièrement, il y a le scandale Rhodia (filiale de Rhône-Poulenc, ndlr) dans lequel Edouard Stern a perdu plusieurs millions d’euros. Au moment de sa mort, il était en procès car il attaquait les administrateurs de ce grand groupe de chimie. Une de ses cibles était Thierry Breton, devenu ministre de l’Economie, des finances et de l’industrie. Le fait de s’attaquer à un membre du gouvernement mettait Edouard Stern en danger, il le savait et l’avait dit à ses proches. Deuxièmement, le banquier Stern était très proche de Nicolas Sarkozy et on entrait en période d’élection présidentielle. Cette proximité en faisait un acteur de la campagne, ce qui pouvait gêner les concurrents du candidat au sein de la droite et du gouvernement.
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La troisième affaire concerne le contrat Miksa. Au moment où le banquier se fait tuer, on est, à Genève, en pleines négociations tendues autour d’un contrat d’armement énorme, qui porte sur sept milliards de dollars.
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Dans ce contexte, 900 millions d’euros devaient être distribués en rétrocommissions et les intermédiaires se bagarraient pour le partage de cet argent. Edouard Stern était aux premières loges.
Quel lien avec le meurtre?
A. J.: Rien d’établi. Notre thèse n’est pas celle du contrat sur Edouard Stern. Ces affaires n’ont rien à faire avec sa mort, les choses semblent assez claires et la réalité de l’homicide est simple. Mais plusieurs membres du gouvernement actuel n’ont pas intérêt à ce que des détails sortent sur les affaires dans lesquelles baignait le banquier à cette époque de sa vie.
On en reparle au plus tot, c’est TROP gros !
annonce faite comme il se doit, une veille de jour férié en France
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La meurtrière du banquier Edouard Stern a été libérée mercredi
GENEVE – La Française Cécile Brossard a été libérée mercredi, alors qu’elle avait été condamnée l’année dernière à huit ans et demi de prison pour le meurtre de son amant le banquier Edouard Stern lors d’ébats sado-masochistes à Genève, a indiqué à l’AFP l’un de ses avocats.
Selon Me Alec Reymond, « elle est sortie ce matin de Riant-Parc », une maison d’arrêt installée dans une villa à l’aspect cossu qui accueille des femmes en régime de semi-détention ou en semi-liberté.
Cécile Brossard, incarcérée en mars 2005, peu après la mort du financier, fait l’objet d’une interdiction d’entrée sur le territoire suisse, prononcée par les autorités fédérales, pour une « période de dix ans », selon son avocat.
Début novembre, Me Alec Reymond, avait expliqué à l’AFP que sa cliente allait « sortir en novembre, après avoir purgé les deux tiers de sa peine » suite à une décision rendue par un tribunal genevois qui a estimé que Mme Brossard « se comportait bien ».
Il avait souligné qu’à sa libération Mme Brossard comptait partir vivre en France, où se trouvent ses amis et sa famille.
Dans un courriel envoyé lundi à l’AFP, Cécile Brossard explique avoir pris « par respect pour la mémoire d’Edouard Stern et de sa famille (…) la ferme décision de ne faire aucune déclaration ni sur l’affaire, ni sur sa détention, ni sur ses projets ».
Elle « incite ainsi les journalistes et les médias à s’abstenir de chercher à l’atteindre ou à l’interviewer. »
Selon le quotidien Le Parisien, Mme Brossard a bénéficié d’un congé de fin de peine afin d’anticiper de quelques jours sa libération en toute discrétion.
A sa sortie, elle a été accompagnée par sa soeur chez qui elle devrait résider quelque part en région parisienne, a précisé le journal.
Durant sa détention, la meurtrière du banquier avait été affectée aux cuisines de l’établissement et elle avait été autorisée à sortir pour de courtes périodes qui se sont allongées progressivement jusqu’à sa mise en liberté conditionnelle.
Cécile Brossard avait tué son amant de quatre balles, tirées à bout portant, le 28 février 2005. En mars 2010, elle avait été transférée de la prison pour femmes d’Hindelbank, dans le canton de Berne, à l’établissement pénitentiaire de Riant-Parc.
Lors de sa condamnation, les jurés de la Cour d’assises de Genève avaient souligné le caractère « particulièrement lâche » du meurtre commis par Mme Brossard sur un homme désarmé, mais avaient tenu compte des « regrets profonds » de l’accusée, de son « enfance difficile » et du comportement « humiliant, harcelant et cruel par moments » de son amant avec qui elle entretenait une « liaison tumultueuse ».
(AFP / 10 novembre 2010 19h24)
> On en reparle au plus tôt, c’est TROP gros !
Qu’est-ce qui vous étonne ?
Ce n’est pas grave de tuer quelqu’un, du moment que ce n’est pas par antisémitisme – en tous cas c’est ce à quoi on arrive après quelques décennies de délire.
Qui veille