Edouard, ou plutot la tempête tropicale dénommée ainsi, qui s’est formée dans le golfe du Mexique, continue à se diriger lundi vers les côtes du Texas.
Meme si la force des vents s’affaiblit, le pétrolier anglo-néerlandais Shell a indiqué lundi qu’il allait évacuer une quarantaine de salariés de ses installations situées dans la zone … tout en indiquant ne pas craindre d’impact sur sa production.
Le Centre national des ouragans s’attendait à ce que le centre de cette tempête tropicale soit très proche des côtes de la Louisiane ou du nord des côtes texanes mardi matin.
La tempête est en passe d’atteindre la force d’un ouragan en s’approchant des côtes du Texas, a indiqué mardi le Centre national des ouragans (NHC) basé à Miami (Floride, sud-est).
Lundi dans la matinée, les vents avaient toutefois faibli, leur vitesse maximale passant de 85 km/h à 75 km/h, selon le NHC. Mais l’alerte à la tempête tropicale a été étendue et concerne désormais une zone allant de l’embouchure du Mississippi à la ville de Port O’Connor (Texas).
Le groupe Shell a indiqué dans un communiqué qu’il allait débuter ce lundi « des évacuations limitées, d’environ 40 employés ». Aucune autre évacuation n’est prévue pour le moment et en fonction des informations et prévisions actuelles, aucun impact n’est prévu sur la production opérée par Shell dans le golfe du Mexique, a ajouté le groupe.
Shell produit environ 510.000 barils équivalent pétrole par jour dans le golfe du Mexique, et emploie autour de 1.400 personnes dans la zone, selon le groupe.
La saison des ouragans dans l’Atlantique s’étend du 1er juin au 30 novembre. Pour 2008, les climatologues ont prévu une activité « importante » avec entre 12 et 16 tempêtes, dont 6 à 9 ouragans.
Parallèlement, les cours du brut refluaient mardi dans les échanges électroniques cotés en Asie, par crainte d’affaiblissement de la demande aux Etats-Unis.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre cédait 1,07 dollar à 120,34 dollars le baril contre 121,41 lundi soir à New York où il avait déjà abandonné 3,69 dollars.
Le baril de pétrole Brent pour livraison en septembre cédait 77 cents à 119,91 dollars.
Les prix du baril de pétrole ont chuté de plus de 25 dollars depuis leur pic du 11 juillet, à 147,27 dollars à New York.
Source : AFP
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