Sachant que 1 % de hausse des taux fait 20 % de clients en moins, 0.25 % de hausse des taux directeurs de la banque centrale aura des effets ravageurs, car cela n’augmente pas mathématiquement la désolvabilisation, mais d’une manière exponentielle.
Le rêve d’un pavillon valorisé 200 000 euros s’éloigne. La règle antérieure revient.
A savoir, le prix d’un immeuble est OU le prix du terrain seul, OU le prix du bâtiment, un peu amélioré.
Sachant qu’on peut compter un taux de vétusté de 2 % l’an (c’est considérable), et on voit la décote qu’un pavillon peut avoir (20 % sur 10 ans) et sur un prix (hors bulle) de 150 000 euros…
Le retour à une norme acceptable, à savoir se loger pour 70 000 ou 80 000 euros implique donc un doublement des baisses maximales aujourd’hui constatées (30 %).
En revenant aux paramètres anciens (2 ans et 1/2 de revenus), la valeur moyenne va donc fondre dans des proportions énormes.
Comme déjà dit et redit, deux paramètres viendront encore pimenter la situation : la solvabilité de la clientèle, et la politique Trichet et d’une manière générale, néo-libérale n’est pas bonne pour les affaires.
Les précaires, les chômeurs et les salaires comprimés ne créent pas de bons consommateurs.
Et le ralentissement, avec l’augmentation des taux va changer celui-ci en récession.
Peu d’acheteurs, peu de budgets, plus de crédits, les taux en augmentation…
« Laxiste avec les puissants, dur et intransigeant avec les petits »…
Voilà le portrait bien tracé de JC Trichet, l’homme qui certifiait les faux bilans du Crédit Lyonnais.
Il est passé, en un claquement de doigt, de l’homme chargé de porter l’infaillibilité monétaire (il est, de par les traités, infaillible et insanctionnable), au statut de demeuré.
D’ailleurs, faut il rappeler aux « responsables », qu’une des solutions aux crises que nous traversons, n’est pas de continuer à taper sur les salariés et continuer à comprimer les salaires, mais au contraire, consiste à augmenter les salaires.
Bien sûr, les prix immobiliers vont s’effondrer. Mais il n’y aura personne pour en profiter…
Je pense que tu te trompe patirck, Tous ceux qui ont fait des bénefs, je na parle pas de ceux qui ont perdu mais de ceux qui ont su vendre cher après avoir acheter as cher. Ceux là, devrait ête capable d’absorber au moins 25% de tout ceux qui est a vendre. Quand je dis 25 tu peux multiplier par 2. Car de l’épargne il va y en avoir et ceux qui auront 50% cash auront du crédit.
Ca fait un peut de monde. Donc belle descente 50%, Oui sans problème. Mais crack, je ne pense pas. Il y a crack lorsqu’il n’y a plus de liquidité (monnaie papier ou compte en banque). Hors avec le paquets de monnaie qu’il ont déversé, leur revienndras dans le circuit, mais a des prix plus réaliste.
à logique : tu raisonnes mécaniquement, et dans ce cas pur, tu n’aurais sans doute, pas tort.
Or, quand il y a une forte contraction, il rentre en compte des phénomènes de dégoût, de fuite, dans l’investissement immobilier.
On n’achéte plus pour placer, et d’après les chiffres, c’était la moitié de la demande.
Même si certains s’en seront très bien tirés, même eux seront très prudent avant de remettre de l’argent au pot.
Et cela sort d’ou : « Sachant que 1 % de hausse des taux fait 20 % de clients en moins » ?
C’est encore une donnée « incontestable » du PCF ?
Je suis pour la montée des taux…
Depuis 15 ans les taux sont anormalement bas ce qui a en grande partie provoquer cette bulle immobilliére..
Si aujourd’hui les taux remontent, il y aura moins d’achteur, donc plus de stock invendu et les prix immmobillier vont baisser mecaniquement.
Tu parle d’augmentation des salaires, mais c’est justemment ce que trichet veut éviter, parceque là, l’inflation serait encore plus importante et nous concernant les gens continuerait à s’endetter sur 25-30 ans pour s’achter leur maison de 200000
« Sachant que 1 % de hausse des taux fait 20 % de clients en moins »
Christophe, je pense que c’est réellement ce qui se passe. Si aujourd’hui les taux arrivé à 6%, donc 1% de plus, je pense qu’on ne verrait quasimment plus de prêt sur 25 et 30 ans… Et les capacités d’emprunt s’en retrouve fortement réduite pour tout les ménages modeste…
Un couple gagant 3000
« Ceux là, devrait ête capable d’absorber au moins 25% de tout ceux qui est a vendre. Quand je dis 25 tu peux multiplier par 2. Car de l’épargne il va y en avoir et ceux qui auront 50% cash auront du crédit. »
Perso je suis de ceux là. J
Je suis également pour la remonté des taux. Avec un taux un 4.25 on est sûrement en-dessous de l’inflation réelle.
Il faut poursuivre cet effort
A Patrick et aux autres experts en économie de ce blog.
« Laxiste avec les puissants, dur et intransigeant avec les petits »…
Y aurait-il quelqu’un pour m’expliquer le raisonnement de Patrick? Un taux d’inflation élevé ne pénalise -t-il pas avant tout les plus démunis? Dans ce cas, en quoi la politique de la BCE, qui est d’augmenter les taux pour lutter contre l’inflation serait « Laxiste avec les puissants, dur et intransigeant avec les petits »?
à bertignac : il y a d’autres moyens pour limiter les credits que la simple hausse ou baisse des taux d’interets. Ils existaient dans les années 1970. On les a fait sauter, les uns après les autres. Et on voit très clairement les limites des hausses et des baisses.
à candide : c’est la différence de traitement entre les puissants, pour lesquels on a inondé les marchés de liquidités suite au krach internet et maintenant au krach immo, et les salariès, priés de se serrer la ceinture. Mais le mot n’est pas de moi.