Le « je » de l’amiral.

Images Quand une puissance atteint le degré de décomposition des USA, décomposition économique, sociale, immobilière, bancaire et militaire, il existe toujours un risque de coup d’état et en tout cas, la certitude d’un remaniement des « cercles de pouvoirs », les réels, pas les autres.
« This is a very unstable part of the world and I don’t need it to be more unstable  « .
L’amiral Mullen a parlé, en maitre et non plus en haut fonctionnaire, il parle au nom d’un pentagone qui, dans sa globalité ne veut pas attaquer l’Iran, contre l’avis du président élu, contre l’avis de l’allié israélien.
On peut dire que ce qu’a fait l’amiral Mullen, est un coup d’état.
Bien sûr, il n’est pas à grand spectacle, il n’y a pas de chars dans les rues, mais il a dit au pouvoir civil d’aller se faire voir.

Contrairement à ce qui est affirmé, la reprise en main par le pouvoir politique ne serait pas un coup d’état, lui.
Il existe en Français, une expression pour qualifier cela, c’est le « coup de majesté« .
C’est la reprise du pouvoir réel par le pouvoir officiel et légitime, et elle peut, elle aussi revêtir une forme violente.
Mais, cette perspective est peu réaliste.
En effet, le président est complètement discrédité et le congrès ne vaut pas mieux.
On peut voir dans la crise se conforter le scénario soviétique.
Un cercle de pouvoir sort conforté de la crise, pendant que les autres disparaissent.
Pétroliers, banquiers, sont aujourd’hui aux USA gravement sur la sellette, leur situation économique, ne leur permet plus que d’être sur la défensive.
Les banquiers ont trop perdus d’argent, les pétroliers en gagnent trop, pendant que la population se sert trop la ceinture.

La chose la plus marquante étant que la crise est tellement grave, que même  N Baverez s’en est aperçu.

Un commentaire

  1. Erreur : Le lien  » N Baverez s’en est aperçu » pointe sur wikipedia (Concini)

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