Le jardin potager entraine un certain nombre de remarques.
Il a été remis à l’honneur par la FAO, en même temps que la pomme de terre, pour empêcher la catastrophe induite par le système économique.
Ce qui n’est guère différent du constat pré-révolutionnaire de Voltaire en son époque : cultivons notre jardin.
Mais cela m’a rappelé aussi ce qui était appris, il y a trente ans, en économie.
Maintenant, je ne sais pas ce qu’on apprend dans les programmes, mais ils satisfont peu certains.
Sans doute n’appuie t’ on pas assez sur le caractère « inéluctable » de la mondialisation, de la « bienfaisance » européenne et du sacro-saint marché.
Pour revenir sur ce que disait un internaute, le jardin potager effectivement, avait tendance à durcir les conflits sociaux (lieu de rencontre, d’organisation et qui permet de se nourrir), l’endettement, par contre désamorce les conflits sociaux (un endetté ne se met pas en grève).
D’ailleurs, le lopin individuel a été mis en cause en Russie à l’époque stalinienne, comme il l’a été récemment aux USA.
C’est donc un moyen puissant pour contrecarrer les politiques économiques.
A l’origine, aussi, c’était un moyen imaginé par le clergé à la fin du 19°siècle, pour éloigner de l’influence des débits de boissons, assister les pauvres.
Dimanche 20 juillet 2008
La production d’un potager est un appoint (les proteines?). Mais peut difficilement etre la totalite de l’alimentation. De toute facon il faut se procurer des semences, voire des pesticides ou des engrais car le sol fatigue quand on a peu de surface. Les mechants capitalistes seront tres bien s’adapter…
Alors faut-il acheter des maisons en lointaine banlieue pour avoir du terrain a cultiver? ou en ville pour minimiser les transports?
Pour ma part, je ne connais que les retraites des pauvres en europe qui cultivent pour des raisons vitales (et le savoir faire s’est grandement perdu)…