Quelle est le fin mot de la situation immobilière actuelle ?
C’est un mot très simple, celui de corruption.
D’abord je renverrais sur une expérience personnelle de Paul Jorion, décrite sur son blog.
Chargé de créer une procédure de contrôle, il est viré comme un malpropre, sans explications.
La corruption n’est pas que l’apanage du public.
Elle existe aussi, dans ce privé, sous formes de services cancers qui métastasent sans relâches, sans contrôles, complètement inutiles, de ces grosseurs opaques qui se révèlent mortelles, mais auxquelles il est interdit de toucher.
Puis, un jour on découvre le problème.
Ces milliers d’employés inutiles, ces complaisances et ces connaissances qui font que la croissance apparait flamboyante alors qu’elle n’est que médiocre.
Le sujet du jour, c’est Fannie Mae et Freddie mac. Indymac bank, faisant elle, partie du monde des défunts.
Crée en 1938, Fannie Mae a été privatisé en 1968, sous l’administration Johnson, particulièrement malfaisante.
En effet, sous couvert « d’économies », pour financer le Viet-Nam, beaucoup de crédits furent sabrés, FM fut privatisée (avec une ligne de crédit gouvernementale).
Mais, souvent, le résultat n’apparait que bien plus tard.
Le résultat de cette politique ne fut pas visible tout de suite.
En effet, toute l’armature des USA était en bonne état, neuve ou récente.
La nouvelle-Orléans, c’est le fruit de cette politique.
Des crédits de surveillance ridicules, des crédits d’interventions inexistants.
Et katrina, ce n’était finalement rien.
Qu’un gros pépin arrive sur la haute vallée du Tennessee, c’est dix katrina qui arriveront.
En France, la même politique donne les mêmes résultats. EDF doit gâter ses actionnaires, et on sabre l’entretien des barrages : 5.5 milliards de bénéfices et 500 millions alloués sur 4 ans pour les barrages.
Difficile de faire plus ladre, ni plus insuffisant.
En ce qui concerne les deux FM, c’est une fuite en avant dans la « créativité », lire la manipulation et le trucage des comptes.
Car finalement, comme beaucoup d’activités, elles sont peu rentables, si on ne prend pas de libertés avec la prudence, la légalité, le simple bon sens.
En parlant de bons sens, le bon sens n’a semble t’il guère été en action dans une banque nationale, qui pourtant, s’en targuait.
Pour eux, le bon sens, c’était se gaver des merdes enveloppés du « stars and stripes », émises par Fannie Mae.
Les deux FM vont craquer bientôt, et avec eux, une bonne partie de la finance mondiale.
Simplement, les ravages ont mis un peu de temps à se manifester, et comme il y a une justice, ils vont tous deux se retrouver sous tutelle publique.
Bonjour.
Je lis que :
« Simplement, les ravages ont mis un peu de temps à se manifester, et comme il y a une justice, ils vont tous deux se retrouver sous tutelle publique. »
Je suis légèrement en désaccord sur ce concept de justice, car comme le soldat est le plus exposé en temps de guerre, le petit consommateur paye la facture en temps de crise. Y’a gros à parier que les deux FM soit renflouées par des organismes qui ont le nom et l’odeur du gouvernemental et qui ne le sont pas. Comme d’hab, c’est voulu de longue date et il y a un but à tout ça, le mm qu’en 1929 : une poignée libérée de ce qui n’est pas rentable va acheter du concret en quantité astronomique à un prix dérisoire et fera payer les pertes anciennes par le bas peuple. La FED, banque PRIVEE prêtera du fric qu’elle n’a pas et le poids de la dette supplementaire sera généreusement distribuée aux contribuables. Rien de nouveau sous le soleil, malheureusement, pour moi, il n’y aura pas de justice. J’ai même peur qu’il y en ait moins qu’avant, c’est dire !
A part ça, c’est bien ces articles.
Merci pour votre travail.