La hausse des faillites s’accélère en France.
On atteint plus 5 % à 26 000 pour les 6 premiers mois 2008.
Sont principalement touchées les entreprises de transports (pour cause d’augmentation du prix du carburant) et services aux particuliers (désargentés) dont la restauration (dépense comprimable des ménages), peu ou pas d’entreprises du bâtiment, malgré un ralentissement certain.
Pourquoi ? Pour une raison simple. Les carnets de commandes sont remplis jusqu’à fin décembre, et beaucoup d’artisans seuls ou presque (jusqu’à trois employés), préfèrent une simple cessation d’activité et aller faire de l’intérim.
En même temps, le recours à la sous traitance se développe beaucoup.
On assiste, dans le bâtiment, donc, à une simple accélération des chantiers, les régions en baisse, « expédiant » leur main d’oeuvre sur les quelques régions « en hausse » et contribuant à cette hausse.
Le seul thermomètre vital réellement visible à l’heure actuelle pour l’activité du bâtiment , ce sont les quantités consommées, apparemment, elles seraient loin d’être bonnes, et d’ailleurs accroitraient les problèmes d’approvisionnements.
En effet, ces chutes se ressentiraient par des mises en veille de commandes et de productions.
Certains produits sont tout bonnement introuvables et sans délais de livraisons prévisibles.
Bien sûr, ce problème n’est pas aussi visible qu’en Espagne, mais commence à révéler le stress pesant sur le secteur, particulièrement dans le domaine de l’outillage.
On est passé de délais d’approvisionnement pour cause de stocks zéro, à des délais d’ approvisionnements pour cause de non fabrication.
Samedi 12 juillet 2008