Trichet a augmenté les taux directeurs, de 4 à 4.25 %.
Son message ne s’adresse qu’au salarié : endurez les baisses de salaires.
Jusqu’où et jusqu’à quand ? Ce n’est pas dit.
Que ce soit infiniment stupide, c’est certain, mais il ne faut pas compter sur l’intelligence du président de la BCE, il scie la branche économique européenne, en toute candeur.
Car cette manière de faire n’est destiné qu’à l’écrasement salarial.
En effet, séparation entre activités bancaires, encadrement des augmentations des encours de crédit, contrôle de la destination des dits encours, contrôle des changes, voilà des instruments qui existaient, il y a peu, et qui ont été abandonné, pour permettre aux mythiques (et craintifs) « zinvestisseurs » de ne plus être embêtés par les états.
Ils pourraient se gaver d’endettements, les destiner à n’importe quoi, ils ne seraient pas inquiétés.
Pour la spéculation, les appels de marges seraient réduits à presque rien.
L’effet de levier serait donc gigantesque.
Il y a deux victimes à la décision de Trichet.
Le premier, c’est globalement le salarié et comme c’est le salarié qui fait le marché immobilier, le deuxième, c’est le marché immobilier.
Quand à la spéculation qui fait exploser les masses monétaires, qui ravage les matières premières, l’énergie, l’alimentaire après avoir ravagé l’immobilier, elle ne s’en sentira pas plus mal.
En réalité, dans l’immobilier, comme ailleurs, c’est de décisions politiques dont on a besoin, pour empêcher l’effondrement final généralisé.
La plupart sont, d’ailleurs, nationales.
Contrôle des changes, relèvement des appels de marges, encadrement du crédit.
Tout cela existait il y a trente ans, et dans un régime capitaliste.
L’euro, l’union européenne n’existent que pour contourner ces moyens de gestion nationale, qui permettrait un rééquilibrage du partage de la valeur ajoutée au profit des salariés.
Un certain nombre de personnages sont, désormais, dans la situation de Robespierre le 9 thermidor.
Ils vont être victime de l’armature, des lois, des cadres qu’ils ont largement contribués à mettre en place, que ce soit Trichet, ou plus prêt de nous, Sarkozy.
La situation devient intenable, et il n’y a que les instruments du pire.
Pas du tout d’accord avec article et surtout sur le titre
Sur le long terme une remontée des taux empêchera une grave crise inflationniste! Sur le court terme elle provoque quelques dégâts mais il faut en passer par là
Les patrons, Sarko, les salariés..
Décidément il a tout faux le Trichet…
Faut arrêter là
Le pouvoir d’achat des ménages et laminé par l’inflation et l’endettement excessif.
L' »effondrement » de l’immobilier est nécessaire pour retrouver des prix normaux. Je suis toujours stupéfait de constater que les gens trouvent normal de payer leur maison le double de sa valeur réelle tandis que 4% d’inflation leur fait pousser des cris d’orfrai…
Après réflexion, c’est un peu normal. Acheter une maison a toujours été considéré comme un investissement puisque dans la mythologie FNAIMesque, l’immobilier prend de la valeur perpétuellement. La réalité est très différente.
Ce sont précisément les taux d’intérêt bas qui permettent à la masse monétaire d’augmenter indéfiniment et aux ménages de s’endetter au delà du résonable.
M. Trichet est intelligent et essaye de ne pas commettre les mêmes erreurs que la FED en laissant sous perfusion de crédit une économie US en faillite virtuelle qui vit aux crochets du reste du monde.
Trichet bouc émissaire?
http://tropicalbear.over-blog.com/article-21025459.html
absurde… s’il y a un bien un garant du pouvoir d’achat des salariés ce n’est bien evidemment pas le gouvernement mais le gardien de notre systeme monétaire à savoir TRICHET. les casuistes de l’economie que sont les exportateurs et quelques industriels ne nous ferons pas croire que monter les taux fait baisser le dollar et flamber l’essence… le derapage qui pourrait s’en suivre risquerait de signer la ruine de notre systeme. les entreprises ont des pressions sur leurs marges et ne comptent pas relever les salaires donc il n’y a que trichet pour assurer un peu de coherence en dehors des pressions politiques qui bien sur voient le reglement de la dette s’elever.. tant pis pour eux ils n’avaient qu’a reduire le nombre des fonctionnaires
absurde… s’il y a un bien un garant du pouvoir d’achat des salariés ce n’est bien evidemment pas le gouvernement mais le gardien de notre systeme monétaire à savoir TRICHET. les casuistes de l’economie que sont les exportateurs et quelques industriels ne nous ferons pas croire que monter les taux fait baisser le dollar et flamber l’essence… le derapage qui pourrait s’en suivre risquerait de signer la ruine de notre systeme. les entreprises ont des pressions sur leurs marges et ne comptent pas relever les salaires donc il n’y a que trichet pour assurer un peu de coherence en dehors des pressions politiques qui bien sur voient le reglement de la dette s’elever.. tant pis pour eux ils n’avaient qu’a reduire le nombre des fonctionnaires
Article assez enigmatique dans la forme comme sur le fond, ou comment essayer de justifier une position erronée en melangeant un tas de concepts economiques apparemment mal maitrisés
à cybertycoon : pour ce que vous dites, il faudrait disposer d’une vraie monnaie.
La monnaie fiduciaire = monnaie du cocu.
A mon avis, ce terme est beaucoup mieux approprié, puisque de toute façon, sa valeur passera à zéro.
Mais le coup de Trichet protecteur des salariés, j’en ai bien rit.
à olivier : « l’économie, c’est l’art du choix et tout choix est politique »