Psychologie et réalité.

Images_2 Je vais citer Lorenz, je suis sur qu’il ne m’en voudra pas.
« Par contre, le jour où il baissera son prix, il devra admettre que son rêve s’est transformé en cauchemar et qu’il s’est fait avoir comme un bleu. Pour quelqu’un qui a les moyens, qui occupe peut-être un poste à responsabilité très bien rémunéré ou qui est un retraité qui fait le coq dans sa famille, c’est plus acceptable de perdre de l’argent que de perdre la face devant les employés ou la famille  « .
Il parlait d’un acquéreur de robien.
Ce passage cerne finalement bien le protagoniste de la bulle immobilière. Quoiqu’il ait acheté, à n’importe quel époque, la perte de la face est plus grave que le reste.
En effet, qu’a perdu l’acquéreur d’un pavillon de 1991 ? Il a acheté… disons 500 000 Francs, il ne peut vendre que 170 000 euros (1 150 000, le double), il ne veut pas « brader ».

Comment expliquer cela ? Se sentir « lésé », parce que l’on a pas vendu au bon moment ?
Et que l’on a acheté à l’instant adéquat, par contre ? Psychologie essentiellement.
Peut être ce brave homme a t’ il trop plastronné ?
Le propriétaire plus ancien, à sa troisième ou quatrième bulles sera plus circonspect.
(il avait fait le coq, à son époque, il a appris désormais à faire le sage, détaché de ces choses là).
Le contexte de réalité, ensuite.
La réalité, c’est que c’est l’industrie qui donne de la valeur à l’immobilier.
Que les banques sont devenues plus exigeantes. Elles refusent, dit on 1/3 des demandes.
Mais, convenablement engueulés, les commerciaux d’agences en ont déjà écartés la moitié.
C’est que, désormais, on fait attention. C’est fou ce qu’il y a comme précaires.
Il y a deux ans, on ne s’en était pas aperçu.
Et pas, ,on plus de la progression phénoménale du pouvoir d’achat depuis que Nicolas-le-riche est président.

Image : www.gilcoscaffolding.com

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