Nuages noirs dans le bâtiment.

Images_3 C’est toujours pareil, quand ça marche, ça marche, et puis quand ça ne marche plus, on appelle maman.
Maman en l’occurence, ce sont les sociétés HLM.
« On a beaucoup de propositions de promoteurs privés qui nous demandent de reprendre la moitié de leurs opérations, par exemple à Toulouse, en Alsace et en Normandie « .
Cas typique depuis les années 1970, le promoteur, le lotisseur qui ne jurait que par le marché, pour tenter de sauver ce qui reste, appelle un intervenant aux reins financiers solides, les HLM.
J’avais raconté l’histoire (récente) d’un lotissement, Chirel, au Puy.
Cas emblématique, les prix baissèrent de moitié, puis une partie du terrain fut cédé (sans doute à prix encore plus doux) à des sociétés.

En effet, laisser un « lotissement mort », c’est crée un boulet. Rien n’attire plus l’insuccès que l’insuccès.
Dans ce cas d’espèce, c’est raté, le reste du lotissement ne se commercialise pas mieux.
Pourtant, les autorités politiques locales, n’ont pas hésité pour maintenir le bateau à flot.
Destruction d’une bonne partie du parc ancien HLM, trop grand, trop inondable (on s’en aperçoit 40 ans après sa construction).
On détruit une bonne partie du parc privé aussi, rien n’y fait.
Deux causes. La première physique, ce sont les logements vides. Ils sont légions, la seconde, c’est le piégeage des clients.
S’ils arrivent toujours à payer, ils resteront englués de longues années dans leur « placements ».
La divergence des marchés est aussi un signe de crise fort : « Le niveau de construction demeure important malgré des écarts entre régions », souligne auprès de l’AFP le ministère du Logement  « . Certains régions progressent de 10 à 12 %, pendant que d’autres s’effondrent de près de 70 %.
Simple question de vases communicants, les entrepreneurs tirent la langue et vont plus loin, permettant l’accélération de certains programmes.
Mais cela ne change rien, les régions les plus dynamiques actuellement ne font qu’avancer la date de la crise ultérieure.
D’ailleurs les signes de consolidations constatées en beaucoup d’endroits sont risibles : en Californie, c’est l’augmentation du nombre de ventes.
Sachant, que dans beaucoup d’endroits, la moitié sont judiciaires, c’est, là aussi une augmentation en trompe l’oeil.

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