Baisse de la valeur Britannique.

Britannia1sml La confiance, c’est facile à perdre et difficile à regagner.
L’assurance-vie, l’immobilier furent longs à regagner le terrain perdu dans d’autres époques.
La Grande-Bretagne voit la valeur de son immobilier se rétracter.
De 6100 milliards de £ à 5835 milliards de £, en euros respectivement 7700 et 7369 milliards d’euros.
Le caractère palpable de la crise réside dans le caractère continue, irrépressible de la dévaluation, 1 milliards de livres par jour depuis 9 mois, 1.26 milliards d’euros.
Pour Alan Chestermann :
 » En dépit de la chute actuelle, il est clair que le marché britannique de l’immobilier reste un des marchés à la valeur la plus élevée dans le monde « .

Là aussi, négation de la vérité, et refus de projection dans l’avenir.
En effet, qu’est ce qui pourrait arrêter une chute de cette ampleur ?
Japon et Allemagne, dans leurs bulles respectives avaient encore des balances commerciales excédentaires et une industrie florissante.
On voit là, de multiples signes que les empires refusent toujours d’abdiquer et combattent furieusement pour se maintenir.
A l’intérieur, bulle immobilière, à l’extérieur, édulcoration de l’empire, mais emprise réelle accrue, par des « prêts » à des condition léonines…
Non, l’empire britannique n’est pas mort avec élégance.
Il a pris une autre forme : des politiques imposées aux pays du sud, des paradis fiscaux sur toutes les iles anciennement britanniques.
Pour un pays qui, comme le Malawi réussit à se dégager de « l’assistance alimentaire » des protecteurs américains et britanniques, un autre pays comme le zimbabwé s’ enfonce dans la crise, exactement pour les mêmes raisons : le refus de la tutelle financière britannique.
Sans compter, bien sûr, ce qui fut une grande guerre coloniale britannique, celle du Biafra…
La charpente du nouvel empire britannique était finalement clair.
Une bourse pour attirer les riches, des prêts pour exploiter les pauvres, un recyclage intérieur dans l’immobilier et un détournement massif des capitaux placés à Londres, pour couvrir le déficit commercial…

Mais, visiblement, cela vient de foirer : l’immobilier baisse, la livre plus encore, la bourse se porte mal et les placements inspire méfiance ! Qui les britanniques vont ils pouvoir plumer pour assumer un train de vie que rien ne justife.