« Pour vendre, il faut baisser les prix ». II

Images_2 A l’heure actuelle, si les derniers acheteurs se retrouvent vite en situation de patrimoine négatif (biens et créances possédés diminué des dettes), beaucoup de propriétaires sont loin de ce cas de figure.
C’est plutôt qu’ils trouvent que leur bout de gras (leur plus-value), pas suffisant.
Ils contribuent, par un comportement de masse à une chute plus importante du marché.
Parce qu’il se réduit finalement à deux catégories : ceux contraints de vendre, et les rêveurs de plus values.
Comme ce qui va circuler comme chiffre de ventes, ce sont celles réalisées avec les ventes contraintes, les plus values vont encore s’amenuiser.

Pourtant, d’après mes souvenirs, la définition du patrimoine s’apprenait, il y a une trentaine d’années, en première année de BEP.
On y apprenait aussi que la dette est certaine, et la créance et le bien sont incertains.
Mais certaines catégories, y compris supérieures, n’ont visiblement pas été en première année de BEP, chose qui visiblement désormais, leur fait beaucoup défaut.
Certains parcours, catastrophiques, comme celui de M. Bouton, ex PDG de SG sont dus à leur défaut de culture de base, de leur défaut de vécu personnel, de leur défaut de caractère.
Mais dans une certaine sphère sociale, cela n’a aucune importance.
Pour compléter et répondre à certaines questions, à savoir, quand et combien la baisse.
Il faut revenir à la donnée de base aussi.
L’immobilier est une alliance de terrain et de construction.
Dans une période normale, la valeur, c’est celle de la construction OU du terrain, jamais les deux en même temps.
Et s’il y a bien une donnée qu’il faut complètement mépriser au long terme, c’est le niveau de loyer local.
Il faut partir de la valeur de construction (actualisée) – 2 % par année d’ancienneté.
Pour un pavillon, par exemple de 1991, 120 M2, on peut compter 120 000 euros (valeur de construction neuve) – 34 % (2 x 17), soit 80 000 euros, ou on prend la valeur locale du terrain.
Alors, comme dans un article précédent, une construction de 1991, qu’on ne veut pas vendre à 170 000 euros (pas assez cher !), cela relève de la psychiatrie, plus que de l’immobilier.
Quand à dire que le marché redevient favorable aux acheteurs, c’est quand il redeviendra neutre, c’est à dire représentant un cout de construction.
D’ailleurs, un acheteur qui, à l’heure actuelle propose 170 000 euros, on peut dire que ce n’est pas bien malin, NON PLUS.
Le bon moment pour acheter sera quand les relations vendeurs/clients seront équilibrées (dans les deux sens), pas au moment actuel, ou après avoir été déséquilibré au profit des vendeurs, il se déséquilibre au profit de personne.
Car l’immobilier est une donne patrimoniale. Il faut fuir un « placement » qui assure une moins value ou aura de grandes difficultés de revente.

(6 commentaires)

  1. Je pense que les vendeurs ont raisons de resister. Tout comme les acheteurs ont raisons de patienter. C’ess un bras de force auquel nous assistons. D’un coté le vendeurs gourmant de l’autre l’acheteur sans moyen. Le déséquilibre et tellement énorme qu’il ressemble a une différence de potentiel dans le language éléctrique. Pour l’instant tout le monde croient encore a une stabilisation du marchée de l’immobilier. Mais tout nos AI commence a tirer la langue. Eux aussi ont des credits est des dettes a payer et pour les payer il faut faire des transactions. Hors les vendeur ne veulent pas lacher et les acheteurs sont insolvable ou sans credits. Je pense que les vendeurs ont raisons de continuer a vendre cher. cela va réduire le nombres de transaction et rendre le marché completement anti-liquide. Fini les frais de nataire paor l’état, fini l’augmentation du PIB, fini les taxe sont la plus value. C’est vrai que cela n’est pas grand chose. Mais si ont y ajoute fini l’augmentation du parc immobilier parceque dans les 5 années qui viennent entre 5 et 10% du parc immobilier vont se retrouver sur le marchées csuite a la mortalité des papis bommer.
    Je pense que vendre aujourd’hui sera toujours mieux que vendre demain  » un tiens vaux mieux que deux tu l’aura « .
    Mais surement que les risitant de la baisse qui pourront dire a leur enfants, j’aurais été riche si j’ais su vendre et acheter au bon momment.

  2. Trouvé par Beber.
    lire ceci:
    L’exode silencieux des britanniques qui soufrent de la crise immobilière, et qui commence à quitter l’Espagne pour essayer de retourner chez eux (Lien ci-dessous)
    En gros, leur emprunt hypothécaire augmente (hausse des taux), le cout de la vie en Euros augmente (inflation locale + diminution de leur retraite en Euros par la faiblesse de la Livre Sterling).
    Ils essaient de vendre leur bien immobilier avec 20% de perte, pour pouvoir retourner en Angleterre… mais ils n’arrivent pas à vendre = LA FIN D’UN R

  3. C’est clair que cela commence a trembler réellement la ou les autres tremble financièrement, c’est une justaposition d’idée. M’enfin le rapport euro/livres est trés interressant. Je n’y avait pas pensé, merci. Ont est plutot focalisé sur le rapport euro/US. Il fait juste traverser l’Atlantique. M’enfin n’est ce pas le 51ième etat ?

  4. Et oui les vendeurs veulent résister mais les transactions ne se font plus. Je vois à Aix-en_provence des biens à vendre depuis plus de 2 ans qui ne trouvent pas preneurs même après plusieurs baisses successives. Résultat: Un nombre impressionnant de biens à vendre qui ne cesse de croître et des acheteurs qui ont disparu.
    Rien que sur seloger.com plus de 1 100 000 biens proposés (400 000 il y a 1 an à la même période). Prix exorbitant du pétrôle et du coût de la vie, restriction des crédit immo de la part des banques, des taux d’intérêts à l’enprunt devenus élevés/ un euros devenu très cher pour un anglais ou un Américain à qui ça coûte +20% pour acheter en france par rapport à 6 mois en arrière et oui(+20% de flambée euro par rapport à lea livre par exemple en 6 mois voir boursorama.com/devises).
    Attentisme des acheteurs ayant les moyens d’acheter (même si il en reste peu) qui sentent venir le krach.
    Je ne vous laisse donne pas mon avis, il y a pas besoin de sorir de polytechnique pour comprendre la suite. Pour moi -50 c’est mon dernier mot Jean-Pierre.

  5. « Le marché est devenu fou,
    je vends un bien totalement « surévalué »
    acheté un bien 100.000

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