Enfin un optimiste parmi ce monde de brut !
Les prix du pétrole à long terme « vont redescendre à des niveaux plus raisonnables » qu’actuellement, estime le PDG du groupe italien d’énergie Eni, Paolo Scaroni. S’exprimant dans un entretien au quotidien français Les Echos paru mardi, il estime même que le cours de baril devrait à terme avoisiner 70 dollars.
Le doublement des prix devrait finir par peser sur la demande pétrolière, estiment désormais plusieurs analystes.
Si M. Scaroni affirme qu’il « partage » l’opinion du secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah el-Badri, quand il affirme que le marché du pétrole est devenu « complètement fou », il estime néanmoins que « le marché est bien approvisionné ».
Selon lui, « aucune pénurie de pétrole n’est à craindre à court terme. La production, quoi qu’on en dise, reste stable. Plusieurs signes laissent à penser que la demande commence à baisser ».
Les cours du pétrole sont retombés à 130 dollars environ mardi en fin d’après-midi, sur des prises de bénéfices et alors que des signes d’essouflement de la demande se faisaient jour. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord s’échangeait à 130,02 dollars, en baisse de 2,35 dollars par rapport à la clôture de lundi soir. A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet valait 130,27 dollars, en baisse de 1,92 dollar.
« Je pense même que les prix à long terme vont redescendre à des niveaux plus raisonnables, autour de 70 dollars le baril, ce qui correspond à peu près au coût de production des huiles extra-lourdes canadiennes« , ajoute le PDG d’Eni.
« Quelques compagnies aériennes ont déjà commencé à réduire leur nombre de vols, et de nombreuses d’entre elles font face à de sévères difficultés. L’industrie pétrolière rencontre un mur et la demande de fioul de transport a besoin de se calmer. La mondialisation doit ralentir« , note parallèlement la banque Merrill Lynch.
De nombreux gouvernements d’Asie ont été contraints de de réduire les subventions qui leur permettaient jusqu’alors de protéger la population de la hausse des carburants, ces aides représentent désormais un poids financier trop important. Ces mesures devraient avoir pour effet de réduire la consommation.
Les autorités indonésiennes ont annoncé mercredi que leurs prix allaient très bientôt augmenter de 28,7%, tandis qu’en Inde une hausse des prix du carburant a été jugée « inévitable » par le ministre du pétrole.
Les prix à long terme du pétrole sont devenus récemment plus chers que les prix à court terme (une situation dite « de contango » dans le jargon technique du marché). Cela signifie normalement qu’une pénurie à court terme n’est pas à craindre, les inquiétudes portant plutôt sur le long terme. Selon Merrill Lynch, cette situation « reflète un surplus grandissant de pétrole brut ».
Pour les analystes de l’établissement financier, les cours ont été dopés par « une pénurie aiguë de distillats »: le pétrole brut est produit en quantités suffisantes mais les raffineries ne parviennent pas à fournir le fioul nécessaire.
Pas d’euphorie tout de même : les cours demeurent soutenus par la vigueur de la demande en Chine – où les importations de produits pétroliers ont encore augmenté en avril – ainsi que par les maigres performances des producteurs hors-Opep et les craintes persistantes sur la production au Nigeria, premier producteur de brut africain.
Source : AFP, afx
A lire également :
. Opep:la baisse de production hors cartel contribue à la flambée des cours du pétrole
Pour approfondir le sujet, un article très intéressant!
http://forcast.canalblog.com/archives/2008/05/27/9339550.html#comments
Quand le baril battait des records, les prix augmentaient chaque nuit d’environ 2 centimes à la pompe en moyenne. Depuis lundi, le prix du brut est redescendu, mais la par contre il n’y a pas de baisse immédiate du prix à la pompe, au contraire le gazole a encore augmenté cette nuit dans certaines grandes stations… En conclusion, ils réagissent moins vite aux baisses qu’aux augmentations…
Le baril qui s’est vendu dernièrement à « seulement » 130 $ n’est même pas encore arrivé à la raffinerie.
Quant à la vitesse à laquelle les hausses sont répercutées:
comment peut-on savoir qu’une hausse à la pompe correspond à la hausse du baril effectuée la veille, ou bien correspond à la hausse effectuée quelques semaines auparavant?
Pour répondre, il faudrait observer un cas où un mouvement baissier des prix se retourne. ==> mesurer le délai entre la date du passage par un minimum pour le prix du brut et la date du minimum observé ensuite pour le carburant à la pompe.
Oui autant pour moi, je sais que les grandes multinationales font leur possible pour que le peuple puisse vivre dans la dignité.
Quand la parité Euro/Dol s’inversera !
Quand le baril sera à 200$!
ce sera la fin de la civilisation sur le vieux continent….
Nous assisterons, d’un coté à des suicides en masse, et d’un autre à des actes de banditisme, on ne parlera plus de quartiers chauds mais de régions entières à fortes dangerositées… voir même de pays occidentaux malsains…
C’est bientôt la fin du monde que l’on connait et que l’on a connu…
L’apothéose est peut être bien comme on l’a dit pour décembre 2012
Prions mes frères, priez quelque soit votre religion, pour que notre fin soit pas trop douloureuse
Et allons dancer !….
on aura eu ce que l’on a mérité
La hausse du pétrole nous protège quelque part… Cela fait augmenter le prix des produits importés, qui font un long trajet. Trajet plus cher = Moins d’importation. C’est bon pour l’emploi local ça !!
Bien sur, les conducteurs rouspètent… Ils ont qu’à partager leur voiture ou rouler en vélo, ou se déplacer en transports en commun. Vive le pétrole cher !! ça réduit le gaspillage d’énergie.
http://gigi75.over-blog.com/
La pénurie de navires, qui n’a pas suivi la très forte croissance du commerce ces dernières années, est le principal responsable de l’explosion du cout du fret maritime loin devant le pétrole ce qui a pour effet l’explosion du coût des matières premières et des produits alimentant la résurgence de l’inflation.
http://www.edito-matieres-premieres.fr/0413/imact-envolee-prix-fret.html
La situation est la même pour les conteneur.
http://argent.canoe.com/lca/chroniques/wallstreetjournal/archives/2008/05/20080520-095813.html
La saison des ouragans a commencé par le petit ouragan Arthur qui a frappé le Belize et le Yucatan avec peu de dégats. Les ouragans pour la saison 2008 dans l’ordre Arthur, Bertha, Cristobal, Dolly, Edouard, Fay, Gustav, Hanna, Ike, Josephine, Kyle, Lili, Marco, Nana, Omar, Paloma, Rene, Sally, Teddy, Vicky, Wilfred donneront des accès de fièvre à l’or noir.
http://www.nhc.noaa.gov/
Le cours du brut américain établit un nouveau record 137,70$
Les cours du pétrole ont atteint un nouveau record à la faveur de la baisse du dollar qui a suivi la forte hausse du taux de chômage aux
Pétrole: l’Arabie saoudite promet d’oeuvrer contre les hausses de prix injustifiées
L’Arabie saoudite a annoncé lundi qu’elle comptait convoquer une réunion des pays producteurs et consommateurs de pétrole pour discuter de la flambée des prix et empêcher des hausses injustifiées.
Le ministre de l’Information et de la Culture Iyad Madani a déclaré que le royaume allait travailler avec l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour « garantir la disponibilité de l’approvisionnement en pétrole aujourd’hui et dans l’avenir ».
Dans un communiqué à l’issue du conseil des ministres, il a ajouté que l’Arabie saoudite allait oeuvrer pour maîtriser les hausses de prix « injustifiées et non-naturelles ». Il a jugé injustifiés les cours actuels.
A Alger, le ministre algérien de l’Energie et président en exercice de l’OPEP, Chakib Khélil, a pour sa part estimé « largement suffisante » l’offre de brut. Le prix du baril serait selon lui de l’ordre 70 dollars sans « la bulle spéculative ».
« Le problème qui se pose est la crise économique aux Etats-Unis, qui a conduit le dollar à baisser fortement et aussi les menaces contre l’Iran qui ont augmenté les tensions géopolitiques », a-t-il déclaré. L’envolée du prix du pétrole n’aurait donc « rien à voir du tout avec l’offre et la demande ».
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=5586616
Pendant ce temps, l’Iran recherche des acquéreurs pour 28 millions de barils de pétrole lourds qui attendent dans des tankers au large de leur cote et envisage de réduire sa production de pétrole faute d’acheteur.
http://www.france24.com/fr/20080514-iran-reduction-production-petrole-expert-opep-raffinage&navi=ECONOMIE