Dans les robiens de la colère, il y a le sujet de 100 articles, souvent évoqués ici d’ailleurs, parfois lus par certains avec incrédulité et suspicion.
On voit mieux la typologie des réactions, sur lesquels ont joués les vendeurs.
Un petit village, 1500 habitants, éloigné de tout se voit construire 84 logements (dont combien de F2 ?), louable à des prix parisiens, vendus à des prix parisiens, à des parisiens.
Hors, dans toute la saturation des constructions, on voit le sud de la France. Le manque de logement ? Inexistant ! Peut être de logement adaptés et bon marchés.
On fait quoi ? Des 47 M2 !
Inlouables…Et on parle timidement de 30 % de baisse… Parce que l’on n’ose pas dire d’ emblée la vérité. ça n’a aucune valeur.
Personnellement, j’ai parlé de Saint-Etienne, et je peux reparler du marché il y a dix ans.
Jusqu’à F2, le marché locatif n’existait plus, il commençait à F3, pour ce qu’il y avait en dessous, les propriétaires souvent prenaient les frais d’agences à leur charge.
Des quartiers entiers d’appartements relativement récent, en relativement bon état furent détruit, et les destructions sont programmées, encore et encore.
La pléthore se résolvait par la destruction, et les robiens F2, ont remplacés les HLM F2, qu’on ne louait plus, faute de demandes…
D’évidence, avec un faible pouvoir d’achat, dans une ville encore largement ouvrière, on n’allait pas se précipiter pour louer à des prix 20 ou 30 % supérieurs à ceux existants.
En 1988, les vides sur la ville de Saint Etienne étaient relativement connus : 7000 logements sur 15 000, antérieurs à 1914, 2500 logements vides en HLM, 1500 (chiffres estimés) sur le parc privé construit après 1914. (source préfecture de la Loire)…
Avec la spécificité Stéphanoise. Le terrain est minier, bouleversé par deux siècles d’exploitations, avec des zones avec plus de trous que de terrains et des eaux agressives (qui ne sont plus pompées), destructeurs de fondations.
Visiblement, là on y a collé pas mal d’immeubles robien.
Je sens que je vais beaucoup m’esbaudir ces 20 prochaines années.