Mode d’emploi !

Deroute Ou comment je massacre le marché immobilier facile et transforme ce marché en catastrophe.
Tout d’abord, il faut prendre dans le collimateur les APL. Crée après guerre, l’allocation logement était surtout un douceur faite aux propriétaires par un gouvernement assez conservateur.
Ensuite faire passer le pourcentage de la population éligible au HLM de 70 à 60 %. Bon, c’est peut être justifié dans las endroits où la demande est plus forte que l’offre, mais sur la majeur partie du territoire nationale, les HLM gèrent beaucoup de vacance.

Troisième point, je reviens sur les avantages fiscaux, mesure certes nécessaire, mais discutable.
En effet, dans l’optique de rééquilibrage budgétaire, l’empilage de ces trois mesures est le contenu d’un chaudron de sorcières.
En effet, si l’on peut trouver un certain nombre de mesures justifiées et le sont vraiment.
Personnellement, pour rester poli, je ne dirais pas ce que je pense du de Robien ou de certains autres dispositifs.
Mais ils existent, et en sortir, sans casser la machine est quelque chose de délicat.
J’ai parlé d’endroits où visiblement, le marché de la location avait cessé d’exister.
Si on abaisse le plafond de ressources des HLM, on va déplacer des problèmes de vide locatif, aux détriments des HLM ?
Ces organismes vont donc connaitre des situations budgétaires tendues ? Est ce le but recherché ?
Quand à C.Lagarde, elle veut s’attaquer aux 359 niches fiscales.
Je lui souhaite bien du courage, ces niches concernent souvent l’impôt sur le revenu, donc plutôt la clientèle électoral de son parti. Et devant chaque niche, son chien de garde.
Mais il y a une chose dont je suis sûr : le marché immobilier est malade -gravement-, aucune mesure ne peut le sauver, mais des mesures malvenues peuvent aisément précipiter la déroute.
Et je ne crois ni en la finesse, ni en la compétence, ni aux doigté d’aucun membre du gouvernement.