Je Kerviel, tu Kerviels… Nous Kerviellons.

Après être devenu une mesure d’éclatement financier, le Kerviel devient un verbe.
On pourra bientôt lire dans le dictionnaire (le Larousse certainement) :
« Kerviel : De J. Kerviel, extrémiste gauchiste infiltré à la pôvre SG, désigne l’action de conspirer seul ou en groupe contre une banque, un zedge fond(u)(et décomposé), en vue de reconstituer, avec succès, l’URSS et le communisme. « 
Crédit Suisse juge « peu probable » d’être bénéficiaire au premier trimestre (et moi-même « peu probable » qu’il soit bénéficiaire tout au long de l’année, et même « extrêmement probable » et même « certain » qu’ils affichent des pertes phénoménales).

Bien sûr, les infâmes vipères lubriques ont été démasquées :
« en partie, d’irrégularités intentionnelles d’un petit nombre de traders » (un quarteron certainement) et  « les contrôles mis en place pour prévenir ou détecter ces irrégularités [qui n’ont] pas été efficaces« .    »
Pensez, le vigile à l’entrée de l’immeuble n’a absolument rien détecté.
Il a immédiatement été viré, et pour faire des économies, son uniforme, vendu.
Quand à la crise immobilière, elle n’a pas bougé une oreille devant le pilonnage de ses positions par les B 52 de la FED, de la BCE, de la BOI, et de bien d’autres…
Pourtant, tout au long de la semaine, celui-ci fut intensif : baisse du taux directeur de la FED de 0.75 %, plafond de financement de Freddie Mac et Fannie Mae nettement relevé, « liquidités » de plus en plus abondantes, rien n’y a fait, une brève et forte remontée boursière mardi, pour reprendre la baisse mercredi 19 et jeudi 20 mars 2008.
La cartouchière de la FED est bientôt vide, et il n’y a pas eu d’effets.
Pour avoir eu quelques conséquences, ces déluges auraient du être ciblées sur les personnes physiques et non sur les banques.
On aboutit à une situation japonaise, les banques deviennent un trou noir. Mais le Japon, exportateur fut maintenu la tête hors de l’eau par l’excédent avec les ZUSA.
Qui maintiendra les zétazunis ?