Le crédit a changé les américains

U87786868Voici un article publié par The Herald Tribune concernant la situation du crédit Crunch aux USA. Cet article explique parfaitement ce qui est en train de se passer là-bas. Un long article à ne pas rater.

« In the 1950s and ’60s, as credit cards grew in popularity, many began dining out when the mood struck or buying new television sets on time rather than waiting for payday. By the 1980s, millions of Americans were entrusting their savings to the booming stock market, using the winnings to spend in excess of their income. In recent years, millions more exuberantly borrowed against the value of their homes. » Source : Credit crunch changes everyday life in U.S.

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(6 commentaires)

  1. Il y a en effet eu basculement du « droit DE » au « droit A ». Voir l’article cité par Extreme-Centre :
    « L

  2. Les provisions des grandes banques doivent etere alors fictives puis que que les banquiers sont democrates, eux aussi ?

  3. Mais il est vrai qu il faut attendre au moin 6 mois, pour voir si c est autant dramatique.
    Les resultats des entreprises, du a la baisse de la consommation aux us (credit crunch), risquent de chuter.
    Le secteur des service, qui represente 4/5 des emplois a marque le coup.
    L effet domino est bien enclenche.

  4. Sur la réalité de la crise : il me semble que si l’on répète en permanence que la crise arrive, qu’il faut faire attention, qu’il faut reporter ses achats et/ou ne plus acheter, etc. alors la crise finira bien par arriver. Dans une économie fiduciaire (le terme vient de « foi », « confiance) le « capital confiance » (utilisé par la gauche et la droite à chaque élection d’importance) a bien un fond de réalité. Regardez maintenant de quoi parlent les blogs américains : de comment réduire ses dépenses, de comment faire soi-même (DIY) pour ne pas acheter, etc. etc. La mode de l’économie (dans le sens restriction des dépenses) a rejoint la mode de l’écologie (qui est aussi présentée comme une forme d’économies). Maintenant, si j’étais banquier, même si je ne croyais pas la presse je provisionnerais : je croirais au moins l’impact de la presse.
    Sur la « révolte des planctons », je ne partage pas cette approche. Comme je le mettais en toute première phrase, le point essentiel me paraît être le basculement du droit DE (droit de faire en sorte d’avoir des ressources) au droit A (droit aux ressources des autres). Le droit A implique toujours d’obliger les autres à payer (quelle que soit la forme de ce paiement) et donc le développement de coercition, et à terme un appauvrissement de presque tous (sauf de ceux qui ont su se positionner du bon coté de la coercition).
    Enfin sur l’exploitation des pauvres : dans un sens oui, mais ça me semble inévitable. Demander à quelqu’un qui vend sa voiture s’il ne s’attendra pas à plus de garanties de la part d’un pauvre que d’un riche ! D’ailleurs, les pauvres sont souvent les plus cruels à ce jeu, cette cruauté étant d’ailleurs souvent à la fois l’effet et la cause de leur pauvreté.

  5. Concernant le droit A :
    Que se passerait il, si une bonne partie de la population desirerait basculer dans la partie A en faisant, par exemple de de la rente locatif.
    Pour faire simple, pour moi les DE sont les bai.ses, et les A, les bai.seurs.
    Aux USA, on voulait que les pauvres vivent dans des villas. On vend du reve.
    Pour vivre heureux, il faut vivre audessus de ses moyens. Mais le reel fini toujours par rattraper l exuberence.
    Concernant l impact des medias, c est clair qu ils ont un effet catalyseurs dans le bon comme dans le mauvais.
    A l heure actuelle, malgre tous les indices ecomiques qui prouvent le contaire, elles maintiennent qu elles ne sont pas en recession (voir une deflation plus tard)
    C est un peu comme nos medias, la fnaim, les notaires qui alimentent le mythe d un immobilier qui ne peut que grimper. Ca donne confiance.
    Les verites finissent toujours par remonter a la surface.
    Tout va bien, j economise.

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