Faillite et nationalisation de la Northern Rock

ça y est, c’est fait, la Northern Rock est nationalisée « provisoirement ».
Comme chacun sait, le « provisoire » a souvent tendance à s’éterniser, nous sommes sur terre de façon « provisoire », la terre elle même est « provisoire ».
C’est sans doute de l’humour anglais, des « Marx brothers ».
Mais il n’y a aucun doute à avoir, ce n’est que le premier d’une longue liste.
Il n’y a que le premier pas qui coute.

Cette décision est qualifiée de « délicate, difficile et non-idéologique   » et si certains estiment  » des questions légitimes sur le fait qu’il a fallu cinq mois pour en arriver là « .
La question finalement était emballée depuis longtemps, et pas seulement pour la Northern Rock, comme le dit le commentaire, la nationalisation est souvent une décision non-idéologique, justifiée par l’effondrement de l’économie en générale, d’un secteur en particulier, ou par le simple poids d’une entreprise.
En gros on dit au salarié d’une PME d’aller se faire voir à l’ANPE, pour ce qui est d’une grosse entreprise, le cout est trop lourd, non seulement par la main d’oeuvre qu’elle dégage, mais par ses conséquences sur ses fournisseurs, ses clients et sur les autorités politiques même.
La seule décision idéologique qui ait été prise, c’est de faire lanterner cette décision 5 mois, et de la qualifier de « provisoire ».
En attendant, la nationalisation de la Northern rock nationalise aussi beaucoup d’immobilier proprement dit.
Et pour conclure, l’économie de marché dans sa version la plus pure nous ramène au communisme.