Sinistres craquements…

Images_3 En économie, tout excès dans un sens entraine un excès dans l’autre sens, correctif, et qui va bien au delà du simple retour de pendule.
Aujourd’hui, pour Capital, pas spécialement un journal révolutionnaire, le bal ne fait que commencer.
Les hausses immobilières ne sont plus que du passé, sauf dans le ghetto de riches qu’est devenu Paris.
Toulouse s’effondre, victime de désindustrialisation.
Ce qui fait la valeur de l’immobilier, c’est l’industrie.
Le marché immobilier est victime de la fragmentation de la société française.
A contre-courant, Nicolas-l’autiste, adoubé par Georges-II-le-déconfit, applique une politique ancienne, surannée et désavouée par les faits et les instances internationales, celle dit « du consensus de Washington ».
Le problème, c’est que ce consensus, complètement idiot, et qui est passé aux poubelles de l’histoire, persiste dans des endroits, visiblement attardés.

Pendant ce temps, on apprend que les ministres « vont être notés » ?
Donc, avant personne ne savait ce qu’ils faisaient ?
Etonnante reconnaissance d’un signe de décomposition du pouvoir, présenté comme un « progrès ».
Mais désormais, la crise immobilière apparait même dans les quotidiens régionaux, en même temps que la crise bancaire.
Hors, il y a une interconnexion forte entre politique et bulle : en période de bulle, tout le monde est content, l’argent coule à flots, le gouvernement aux anges.
Après la descente aux enfers, les cotes de satisfaction descendent aux enfers AUSSI.
Ce n’est pas spécial au gouvernement US actuel, ce n’est pas spécial au gouvernement français actuel, la première fois que l’impopularité a été visible, c’est pour le gouvernement de la régence (1720).
Il va s’en dire que pour appliquer le consensus de Washington, dans une période d’effondrement de bulle, il faut une dose phénoménale d’inconscience, conjuguée à une dose tout aussi phénoménale d’outrecuidance.