Paragraphe ajouté à 13H30 « Mots croisés » sur France2: les vraies pertes de la société générale s’élèvent à un peu plus de 2 milliards d’euros. Voilà que le chiffre est clairement annoncé, il a été remis en cause.
Très bonne émission, avec de nombreux experts, qui ont d’accord sur tout, sauf sur l’intervention éventuelle du gouvernement, même si nous sommes dans un marché privé. Je ne suis pas d’accord avec les déclarations de ceux qui voulaient que l’on cache cette opération le temps que le marché remonte, avec la complicité du gouverement. Dans une économie de marché, on ne peut pas être quand cela nous chante dans une démarche d’économie dirigée.
Phrase clé : « Nous sommes dans une crise de patate chaudes, de l’inflation de crédits que l’on se refile, anesthésiés face aux risques réels de cet argent facile ».
Ces crédits pourris rapportent beaucoup, mais quand cela tourne au viaigre les banques les refilent. La fameuse titirisation.
« Les crédits pourris » répètent tous les participants. Moi, cela fait des années que j’en parle. Pourquoi cette émission n’a pas eu lieu il y a quelques années ? Une émission de réflexion et de mise en garde, pas a posteriori. Mais les économistes et les journalistes économiques arrivent à écrire des choses intéressantes et pertinentes a posteriori. En général, ils sont les premiers surpris pas les crises, leur ampleur et leur durée.
« Bouton a eu une gestion lamentable », a lâché un invité. Moins que d’autres je trouve. Et toutes les banques ne avent pas aujourd’hui IDENTIFIER LES RIQUES.
« Les conditions de crédits ont tellement durcies que 30 % des ventes dans le neuf sont annulées, à cause des refus des prêts. » Vous voyez, un tiers en moenne nationale, mais le chiffre est nettement supérieur en IDF, à cause des prix. Je vous l’avait dit, et la région parisienne devrait plonger plus brtualement par manque crucial d’argent.
Et je confirme mon scénario. Je vous laisse répondre et je vous le donne.
Ajouté à 13H30
Jérôme Kerviel est mis en examen et libéré et Bouton toujours à la tête de la SG, mais Nicolas Sarkozy a suggéré « qu’il paie », c’est-à-dire qu’il parte.
« Aux Etats-Unis, les PDG de Citigroup et Merrill Lynch avaient été poussés à la démission cet automne après l’annonce de milliards de pertes liés au « subprime ».
« L’impunité des principaux dirigeants, maintenus dans leurs fonctions par un conseil d’administration bienveillant, suscite l’étonnement, sinon plus, y compris dans les plus hautes sphères de l’Etat », écrit La Tribune. Plus sévère, dans Sud Ouest, Frank De Bondt estime que M. Bouton est « un président formidablement ridicule, ou relativement incompétent ». Métro, SG : la pression monte sur son PDG
Jérôme Kerviel n’a «commis aucune malhonnêté»
Employés de la SG : pas de bonus, pas de week-end et garde à vue