« Nous entrons dans le vif du sujet : réforme du marché de l’emploi, réforme de notre économie, réforme de l’Etat, etc. … », a annoncé François Fillon ce matin. avant le premier Conseil des ministres de l’année. Pour ce qui est de la première réforme évoquée, ça commence fort. Nicolas Sarkozy demande un « calendrier » pour la mise en place de « sanctions » à l’encontre des demandeurs d’emploi coupables d’avoir refusé deux offres d’emploi acceptables.
Alors que la définition précise d’une offre d’emploi acceptable n’est toujours pas connue, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Laurent Wauquiez a admis qu’un « travail en commun devra être fait avec les partenaires sociaux » afin de préciser les contours d’une offre d’emploi acceptable. Un Bac + 4 ou + 5 sera-t-il sanctionné pour avoir osé refuser deux offres ne correspondant pas à ses ambitions ? Un quadragénaire tout juste remercié devra-t-il payer pour ne pas s’engager dans un métier ne correspondant pas à son expérience ? La question est valable pour tous les diplômes et tous les parcours.
Partant du constat que « 500 000 offres d’emplois » sont actuellement non pourvues, Laurent Wauquiez a déclaré que « la mise en place d’un dispositif de sanctions est bien de la responsabilité de l’Etat. » Notons qu’une grande part de ces offres non pourvues concerne le secteur du BTP.
Selon le site des Assedic, le refus d
De toute façon, en général ce sont plutôt les entreprises qui refusent les candidats envoyés par l’ANPE.
Tout cela est cosmétique. La solution pour diminuer le chômage est anglaise : on met les gens soit en formation professionnelle, soit en invalidité… et on les sort des statistiques nationales.
Je m’étonne que notre ministre du travail, etc.
J Philippe, si je puis me permettre : les Assedic avaient anticipé la mesure et obligent d’ores et déjà les chomeurs à accepter les p’tits boulots (c’est le cas dans le Tarn)
et n’oublies pas le cas des intermittents du spectacle qui ont perdu leurs statuts et se retrouvent donc au chomage voire au RMI
Jean-Philippe Grégoire,
Votre lâcheté ne vous honore pas. Quand on ne possède aucun argument, on passe à la censure. Vos « croyances » nous prouvent à quel point vous détestez la liberté d’expression.