Plus fort qu’ATTAC et la LCR… II

Images_2 Maintenant que Monsieur Banquedefrançais, actionnaire bien connu de la Banque centrale européenne, a reconnu la vérité, à savoir que l’explosion totale du système monétaire était possible, il serait plus intéressant de savoir comment éviter une telle explosion.
Car visiblement, les tenants du pouvoir financier, n’en ont strictement aucune idée.
Cette question n’a rien d’académique, car contrairement à ce que l’on nous chante en Europe, sur les mérites de l’ Union européenne, il y a belle lurette que les espaces économiques sont structurés au dessus des états (l’intégration économique franco-allemande est accompli depuis 1871, et le traité de Francfort), et que les canaux commerciaux et financiers structurent aussi le monde depuis le 16° siècle.

Ce que l’on appelle désormais la « mondialisation » et la « globalisation » ne sont que les alibis d’une régression économique et sociale d’envergure, au profit de gens sans talents.
La mise des populations sous le joug d’une dette immobilière destinée à perdurer ayant lamentablement foiré, et mieux, précipitant états-unis d’abord et monde ensuite dans une crise de destruction de la sphère financière, puis de l’économie réelle, inédite depuis la crise des lombards.
La seule chose qui puisse arrêter un tel phénomène d’effondrement, c’est de rendre la place au politique, rendre la place au banquier (insignifiante), et le choix va se faire.
Il peut revêtir deux formes.
La nationalisation des banques.
le droit de frapper monnaie est rendu aux états qui peuvent à nouveau intervenir pour en faire bénéficier l’économie réelle  et solder, sans douleurs leurs dettes.
Soit, on laisse le système en l’état, et on va vers un fonctionnement de plus en plus rapide de la création monétaire, couplé, on l’ a vu avec « l’épongement des liquidités ».
Deux voies s’offrent aujourd’hui devant les pas des dirigeants. La direction de l’ Argentine/ Russie, pour sortir de la crise de 1999, soit s’enfoncer dans une crise de type Zimbabwé.
Bien entendu, dans ce cas de figure, on se contrefiche de l’achat immobilier.