Mi-séance CAC : toujours la même rengaine…

Une chose est sûre, la récession outre-atlantique et l’affaire SocGen auront fait vendre du papier, dans tous les sens du terme. C’est en tout cas à nouveau ces deux dossiers qui semblent mis en avant ce matin, avec bien sûr le repli des places asiatiques cette nuit et la baisse de Wall Street vendredi, pour justifier le nouveau repli de plus de 2% du CAC ce matin, qui ouvre un nouveau gap baissier d’importance, une semaine après celui d’un lundi rentré dans les annales. Même scénario pour ce début de semaine ? On n’aura en tout cas sans doute pas l’excuse d’une vente de plus de 50 milliards de produits dérivés pour expliquer les raisons d’une telle baisse 🙂

Côté fondamentaux donc, le discours est toujours le même : des perspectives bien sombres, des risques de récession qui se font chaque jour plus pressants, et les risques qu’une crise boursière peuvent faire planer sur l’économie mondiale. De l’autre, des entreprises faiblement valorisées et qui continuent d’afficher un certain optimisme. Quelles sont les mauvaises nouvelles intégrées ? De combien seront revus à la baisses les bénéfices pour 2008 et 2009 ? Bien difficile à dire en l’état.
Alors regardons d’un point de vue graphique : en dehors de l’ouverture d’un gap de près de 1% ce matin, le CAC ne fait que revenir sur la zone de support mentionnée dans mon analyse de vendredi, à savoir la zone des 4725/4775 (désolé de ne pouvoir être plus précis, mais dans la volatilité actuelle…). Reste à voir si cette zone pourra être préservée en clôture, et servir de point d’appui pour un nouvel assaut vers le gap des 5012/5081 ? Réponse ce soir sans doute.

Côté variations, après une ouverture entièrement rouge sur le CAC, certaines valeurs commencent à émerger, avec Unibail en hausse de 1.6%, Véolia à +0.7% suite à un relèvement de recommandation, et Michelin à +0.15%. Côté baisses, on retrouve sans trop de surprises la Société Générale, qui cède 7%, suivie par Lafarge et Arcelor avec des replis supérieurs à 5%.

L’euro s’incrit en hausse, légèrement au dessus des 1.47 dollars, tandis que le pétrole souffre des craintes de ralentissement économique et repasse sous les 90 dollars le baril de brut.

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