Humour…

Kgb En ce temps là, le kolkoze lénine, appelé ainsi parce que lénine n’y avait jamais mis les pieds avait des problèmes.
D’abord de son temps, il n’y avait pas de kolkoze, et il n’aurait pas aimé les kolkoziens.
En effet, producteur de blé, il aurait voulu aussi produire de la viande de porc, bien plus rémunératrice.
Malgré les dossiers et les demandes vieilles de plus de 10 ans, l’autorisation de lancer une production n’avait pas été donné par le ministère, on l’aurait surement d’ici une dizaine d’années.
Entre temps, les kolkoziens en réunion au soviet local, avaient quand même commencé l’élevage.
Un seul écueil était à éviter, c’était les inspecteurs, les revizors, qui régulièrement venaient controler l’activité.
Mais la parade fut vite trouvée, il n’y avait qu’une route qui menait au kolkoze, du village on préviendrait les miliciens, dument soudoyés (en viande de porc) qui bloquerait la voiture des revizors suffisamment longtemps pour que le kolkoze puisse se mettre en ordre.
Diable, c’est qu’un milicien inspectant, ça peut être aussi tatillon, et long.

Le camarade Presidenstskii, trouva la solution, président du kolkoze, activiste de choc et héros, car il avait en effet, mené sa cantine ambulante de volgograd à berlin.
Non, il n’y avait rien dans sa cantine, mais il avait accompli sa norme avec excellence, et de toute façon les troupes, bien en avant vivaient sur le pays.
Lui même avait beaucoup souffert, les troupes laissant fort peu derrière elles, et encore moins en dehors de la grande mère patrie, les gens n’étant pas habitués à frauder.
Comme on distillait beaucoup de grain, en attendant les revizors, on saoulerait les cochons, qui se tiendraient tranquilles pendant la visite et éviteraient ainsi de faire du bruit.
L’affaire fonctionna fort bien, d’autant que le samorgon donnait un gout fort apprécié au porc.
Mais, avec les mauvaises récoltes, on pu moins distiller.
C’est le camarade bureaucrate, comptable, Bouquemiseroff d’abord chargé des contrôles (avec un boulier d’élite), ensuite des expéditions qui trouva la solution.
On ne soulerait plus les cochons, mais les revizors. Cela couterait moins en vodka.
Ainsi fut fait, les kolkoziens apprécièrent les résultats.
Mais les clients furent moins satisfaits, et certains ne supportèrent pas le sevrage.
Une enquête fut donc mené, et le coupable, en fuite avant la venue de la milice, était bien le camarade Bouquemisseroff, originaire d’une province périphérique non russe, qui menait seul l’élevage des cochons, détournant le grain à cet effet, trompant les contrôles internes, et les revizors.
Il fut, bien entendu, immédiatement arrêté par le kolkoze  et particulièrement le camarade presidenstskii qui  se distingua dans l’affaire, les aveux du coupable, et l’enquête.
Il réussit à s’enfuir, aidé par ses complices, d’infâmes vipères lubriques, séparatistes caucasiens, étrangers au kolkoze.
On dit qu’il fit ce sabotage de la production kolkozienne, pour masquer les pertes financières dues à ses négligences dans le transport des récoltes.

Humour soviétique (à peine) modifié… Toute ressemblance avec une histoire récente…